... ... ... disons qu' on a appris à se connaître mais aussi à se méfier l'un de l'autre ... j'ai une fâcheuse tendance à oublier au fur et à mesure qui il est exactement ... .... d'où ces notes? peut-être ...
mardi 21 décembre 2010
lundi 20 décembre 2010
i'm dreaming of a yiddish christmas ....
... ... je suis si peu juif pourtant ... il y aurait du pain natté, beurré, avec du hareng gras ... il y avait rarement du hareng gras à la maison (maman n'en achetait pas souvent) mais quand il y en avait, c'était toujours la fête ...
et maintenant que vais-je faire?
où aller? sur quoi écrire? sur qui? respecter l'unité de cette autobiographie éclatée en train de s'improviser en ordre dispersé devant mes propres yeux? ou obliquer ... aller ailleurs ... revenir à mes musiques mutiques, à peine légendées ?
un souvenir d'enfance
je n'en ai pas beaucoup, de souvenirs ... de souvenirs d'enfance, encore moins ... c'est pourquoi cette scène (presque primitive) m'est précieuse: j'ai cinq ans, on est en bas de la cage d'escalier, au 90 boulevard ménilmontant, là où on habite tous les deux, richard et moi ... on joue avec des clous, des boulons ... un autre gamin du même âge surgit, vole les clous et les boulons, s'enfuit en courant ... c'est michel klein ... j'ai déjà parlé ailleurs de richard, de la BRJL .... ...et de michel klein, sa ressemblance étrange avec le jeune dylan, sa jalousie maladive ... j'en reparlerai sûrement ...
mama you've been on my mind ... ...
mama you've been on my mind ... ....
& don't think twice, it's alright (portsmouth, 2000)
les poltrons devant la vie ... ...
c'est ingmar bergman, un cinéaste que j'ai cessé d'aimer à 17 ans, qui a la plus belle formule que je connaisse sur le cinéma (piquée à un nobel nordique): "le cinéma, c'est le refuge des poltrons devant la vie"
dieu et moi, c'est une longue histoire ...
... qui a tourné court ... le dieu des chrétiens, je ne l'ai approché que de loin grâce à jacob taubes et paul ... celui des juifs (dont marcion prétendait -superbe hérésie- que ce n'était pas le même que celui des chrétiens), je l'ai croisé tardivement du côté du baal schem tov et des récits hassidiques de martin buber .... mes parents ne m'avaient même pas appris les fêtes juives, ni les interdits alimentaires, c'est dire si je suis plus proche d'un goy que d'un juif à certains égards ... j'ai davantage croisé dieu du côté des grands cantors d'avant-guerre, david roitman, berele chagy, pierre pinchik, découverts par hasard, ou presque, dans une vieille boutique new yorkaise, en 1962 ... .... une éducation musicale qui s'est poursuivie rue des écouffes, à la librairie du progrès, où le vieux joseph nachman me faisait écouter ses vinyles rarissimes de cantors polonais ou ukrainiens, qu'il vendait pour une poignée de sous, une poignée de main ... il est mort il y a un an, je ne le savais même pas ... dieu lui pardonnera d'avoir été si méchant avec sa femme, son fils, sa fille, qu'il terrorisait à longueur de journée ... dieu pardonne toujours à celui qui aime la musique, surtout cette musique là ... au fond, c'est le dieu des musulmans que je connais le mieux ... .... j'en parlerai une autre fois .... peut-être ...
"il faut servir dieu, le diable, n'importe qui ..." (gotta serve somebody, 2000)
"il faut servir dieu, le diable, n'importe qui ..." (gotta serve somebody, 2000)
gurdjieff raconte comment il a fait fortune au tout début du siècle dernier ... ... en russie, avec des tonneaux puants dont les gens cherchaient à se débarrasser, ignorant qu'ils contenaient de vrais trésors pour tout juif ashkénaze qui se respecte ... des harengs gras ..
gurdjieff & de hartmann/chanson orientale
gurdjieff & de hartmann/chanson orientale
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