charlie chaplin se déguise en femme dans l'un de ses mélos de vaudeville ... élans inattendus du transgenre primitif ... .. ... surgissement incongru du music hall, à même l'écran ... .... ces corps de fantaisistes, devenus jeunes premiers le temps d'un film ... .... c'est ce que j'appellle le vaudeville ... mélange impur de genres et de gens qui n'étaient pas faits pour se rencontrer ... ...
mardi 27 décembre 2011
back to vaudeville (keaton as blackface)
le jeune buster keaton se serait-il transformé en black minstrel muet?
lundi 26 décembre 2011
out of vaudeville (frank sinatra's violets)
violets for your furs (from capitol lp songs for young lovers, 1954, with nelson riddle)
billie holiday's version /coming soon: a young beverly kenney's extremely rare version
le vaudeville est-il français?
dernière séance (pascal cervo/laurent achard, 2011), peut-être l'apparition d'une forme nouvelle et radicale de vaudeville
le vaudeville désigne à l'origine une forme de chanson française (une "voix de ville"), qui apparaît vers 1500, est admiré par boileau deux siècles plus tard (d’un trait de ce poème en bons mots si fertile/le français, né malin, forma le vaudeville/agréable indiscret, qui, conduit par le chant/passe de bouche en bouche et s’accroît en marchant), et trouve la gloire boulevardière avec feydeau à la fin du 19ème siècle ...
... mais ce qui m'intéresse surtout , c'est le vaudeville américain, une extension débridée de music hall, qui commence à se répandre vers 1880, et qui comprend des numéros de burlesque, des tentatives de travestissements comiques, sexuels, ou raciaux (spectacles de blancs imitant des noirs, sous forme de blackface ou black minstrels), des string bands ... ... ...
emmett miller/version originale de lovesick blues (1929), reprise par hank williams ..
i am the devil/mississippi sheiks, le plus grand string band, 1930 (dessins de crumb)
... on y trouve aussi du jazz new orleans, de la danse du ventre (souvent obscène), du western swing, des valses d'immigrants tchèques ou cajun, du hillbilly et de la country primitive, avec yodels, du cirque rudimentaire, des exhibitions d'animaux, des chansons provocantes, , des monstres de foire, des medicine shows (ventes d'élixir miracle par de faux docteurs), des chansons en yiddish, des numéros de cabaret ... .... .... ...
l'utilisation du mot français vaudeville donnait à ces exhibitions itinérantes un faux air de sophistication, un côté un peu "progressiste" .... certains préféraient pourtant nommer ces spectacles "variety, pour éviter un côté "sissy" (pédé mondain)... c'est pourquoi le vaudeville a été désigné sous l'appellation de "variety" jusque dans les années 1920/1930 .... .... le genre a évidemment vite gagné hollywood et l'art d'usine du cinéma parlant, comique, chanté, dansé ... ... le vaudeville s'est naturellement éteint avec la télévision à la fin des années cinquante, tout en continuant d'imprégner tout le show biz américain ...
back to vaudeville (white minstrel with white mask)
when i paint my masterpiece/bob dylan and bob neuwirth in renaldo and clara's opening sequence (1975)/best white minstrel ever ...
PS. j'ai trouvé sur internet cet extrait d'un livre à paraître chez capricci en mars (titre provisoire: d'où viens tu, dylan?)
Tu te rappelles de Robbie Robertson, l'ancien leader du Band ?
Oui. Sa bande-son pour Raging Bull, c'était vraiment pas mal. Scorsese et lui se défonçaient à revoir des vieux films, à écouter des vieux disques, à se payer de la dope et des très jeunes filles.
Tu crois qu'il sera conseiller musical sur le Dylan de Scorsese ?
Encore Dylan, tu exagères.
N'empêche, le plus beau moment de Last Waltz, c'est quand Dylan se pointe. A côté de Neil Young ou Joni Mitchell, il est royal. Il donne un peu d'âme à ces adieux d'un groupe pas très gai.
Pas très gai, le Band ? Mais c'est la musique de l'Amérique.
Tu veux rire ? Même l'accordéon de Garth Hudson est triste. Le Band, c'est à peine mieux que Bruel quand il revisite Bruant.
Oui. Sa bande-son pour Raging Bull, c'était vraiment pas mal. Scorsese et lui se défonçaient à revoir des vieux films, à écouter des vieux disques, à se payer de la dope et des très jeunes filles.
Tu crois qu'il sera conseiller musical sur le Dylan de Scorsese ?
Encore Dylan, tu exagères.
N'empêche, le plus beau moment de Last Waltz, c'est quand Dylan se pointe. A côté de Neil Young ou Joni Mitchell, il est royal. Il donne un peu d'âme à ces adieux d'un groupe pas très gai.
Pas très gai, le Band ? Mais c'est la musique de l'Amérique.
Tu veux rire ? Même l'accordéon de Garth Hudson est triste. Le Band, c'est à peine mieux que Bruel quand il revisite Bruant.
(à suivre)
slim harpo's ghosts live on in baton rouge
love me mama/i'm a rolling stone /the strangest feeling (1957)/lightnin' slim, le maître de slim harpo, né en 1913
grown so ugly/robert pete williams (covered by captain beefheart, then by black keys), born in zachary, louisiana, on march mars 1914 ....
silas hogan's 45 pm on excello/one of baton rouge's best successor to slim harpo
clarence edwards, another one of baton rouge's best successor to slim harpo
retour au vaudeville (laurel et hardy 1928)
laurel et hardy (leo mc carey, 1928) ... ...
surgissement incongru du 19ème siècle, le siècle du cinéma en train de s'inventer en direct, sur l'écran ... ... art du music hall, français, anglais, américain, qui se survit fabuleusement à lui même ... .... tous ces corps de fantaisistes devenus jeunes premiers le temps d'un film (jean richard dans les maigret, c'est cette tradition, c'est exactement ça) ... .... ce que j'appellle par ailleurs le vaudeville, mélange impur de genres et de gens qui n'étaient pas faits pour se rencontrer ... ...
voici la version longue de we faw down (leo mc carey, 1928), avec scènes inédites, qui fut programmé en version courte par arte le 26 décembre 2011 ... déguisé en film parlant, avec rires postsynchronisés ....
retour au vaudeville (leo mccarey 1932)
kid from spain, scène d'ouverture chorégraphiée et mise en scène par busby berkeley .../kid from spain .... in the moonlight par la star dui film, eddie cantor ...
out of this world (frank sinatra 1961/62)
you're nobody till somebody loves you (sydney, 1961/london, 1962)
out of vaudeville (beverly kenney, suite)
the more i see you et mazy doats, deux chansons minimales tirées d'un album rare qu'on ne trouve qu'en vinyle, beverly kenney sings with jimmy jones and the basie-ites
back to vaudeville (sylvia scarlett, 1935)
sylvia scarlett's young girl (katherine hepburn) posing as a strange queer "david bowie looking" man, with cary grant as vaudeville villain ... (george cukor directs)
minstrel's ghosts and crooner's dreams
ghost of st louis blues/emmett miller, 1929/very faithful 2001 vaudeville version by leon redbone (plus a second song, gene austin's my blue heaven)
gene austin's light vaudeville jazz/after you've gone/sweet sue (1934)
back to vaudeville/dylan's catskill serenade and yiddish cow boys
rose of the rancho (1935)/willie howard, cowboy à l'accent yiddish/catskill serenade/bob dylan et david bromberg, en souvenir de ces catskills fréquentés par les juifs en vacances
back to vaudeville (blind willie mc tell 1930/1949)/bob dylan (1993/2000)
delia, l'une des plus belles chansons du vaudevillien aveugle blind willie mctell/et l'une des ballades les plus poignantes de bob dylan
retour au vaudeville (mamoulian 1932)
love me tonight/avec maurice chevalier et jeanette mc donald (rouben mamoulian, 1932) ... admirez paris reconstruit en vaudeville studio à hollywood ...
back to vaudeville (eddie cantor 1931/33)
what can be funnier than a jewish blackface doing his black minstrel routine with goldwyn girls (one of them being a very young lucille ball)?/another blackface number by eddie cantor in there's nothing too good for my baby, 1931(black minstrel routine starts at 4.07)
back to vaudeville (jimmie rodgers 1930)
... and bob dylan's very rare version of my blue eyed jane (alternate take of his jimmie rodgers tribute album on his own egyptian records)
back to vaudeville/white minstrel's ghost
padoue, le 9 novembre 2011 ... .... de plus en plus satanique, complètement judas priest (et plus du tout frankie lee), chantant ballad of a thin man avec rictus et écho, dylan est devenu un revenant, un fantôme .. ... mort depuis son accident de moto, en 1965 ... ce qui explique les fulgurances d'outre-tombe ... le pacte avec le diable, il l'a passé au dessus des nuages, dans l'enfer des white minstrels de vaudeville ...
dimanche 25 décembre 2011
back to vaudeville (hawaïan country 1926)
hawaïan song/witt and berg, dans l'un des tout premiers films parlants ... du pur vaudeville, country music, pre-jimmie rodgers, hawaïan style ...
samedi 24 décembre 2011
jole blon/harry choates (1946)
jole blon (1946)/la toute première version de harry choates (1922-1951), fondateur de la musique cajun moderne (intégrale en 2 cd chez bear family), james dean de louisiane, toujours au bord du coma éthylique, mort à 28 ans sans même sans rendre compte ...
johnnie ruth manuel/harry choates (1947)
missing you, sublime ballade bayou, chantée par la maîtresse de harry choates, la belle johnnie ruth manuel, épouse du meilleur ami et musicien de harry choates, joe manuel ....
jole blon (1929, 1958)
ma blonde est partie/breaux frères, 1929, première esquisse de jole blon
jole blon (1958)/waylon jennings (vocal), buddy holly (guitar), king curtis (saxo ténor)
retour au vaudeville anglais (joe brown and the bruvvers)
at clapham/joe brown and the bruvvers (1965)/a british transport film of ex railway man turned rock n roll star.. a real british equivalent to the great jimmie rodgers ...the history of railways from stephensons rocket to the new diesel and electrics ....
shine/joe brown's great never forgotten cockney rock version
back to vaudeville (georgia tom, 1930)
you got me in this mess/levee bound blues/vaudeville dirty blues by thomas a. dorsey, known as georgia tom
back to vaudeville (bing crosby sings johnny mercer in his blackface routine)
bing crosby, in full blackface, introduces johnny mercer's accentuate the positive (1943)
back to vaudeville (jenks "tex" carmen)
dixie cannonball/with his vaudeville style voice, hawaiian guitar that stuttered like porky pig, and his sense of time straight out of texas blues poet lightnin' hopkins, jenks "tex" carmen qualifies as the original psycho billy proto country punk artist of all time .... he was part cherokee indian, and loved the real staccato style of hawaian guitarists that enriched country music so much ....merle travis is on guitar ...
vendredi 23 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
retour au vaudeville (stan laurel 1918)
et harry langdon, poudré, jamais tout à fait réveillé, lunaire, enfant roi du vaudeville muet
le retour du vaudeville (bresson 1943/44)
les anges de péché (1943)/les dames du bois de boulogne (1944)
retour au vaudeville (les barry sisters chantent kafka en yiddish)
retour au village (plutôt deux fois qu'une ...)
back to the great yiddishe klezmer vaudeville (naftule brandwein, 1923)
le second clarinettiste est dave tarras, qui deviendra aussi célèbre, sinon plus, que son aîné naftule brandwein/branas hassene/dave tarras trio, 1941
samedi 17 décembre 2011
deux ou trois choses que je sais sur le vaudeville ...
sammy davis, six ans, dans une époustouflante imitation de bill "bojangles" robinson
Vaudeville was a theatrical genre of variety entertainment in the United States and Canada from the early 1880s until the early 1930s. Each performance was made up of a series of separate, unrelated acts grouped together on a common bill. Types of acts included popular and classical musicians, dancers, comedians, trained animals, magicians, female and male impersonators, acrobats, illustrated songs, jugglers, one-act plays or scenes from plays, athletes, lecturing celebrities, minstrels, and movies. Vaudeville developed from many sources, including the concert saloon, minstrelsy, freak shows, dime museums, and literary burlesque. Called "the heart of American show business," vaudeville was one of the most popular types of entertainment in North America for several decades.
Leavitt's and Sargent's shows differed little from the coarser material presented in earlier itinerant entertainments, although their use of the term to provide a veneer of respectability points to an early effort to cater variety amusements to the growing middle class. Though vaudeville had been used in the United States as early as the 1830s, most variety theatres adopted the term in the late 1880s and early 1890s for two reasons. First, seeking middle class patrons, they wished to distance themselves from the earlier rowdy, working-class variety halls. Second, the French or pseudo-French term lent an air of sophistication, and perhaps made the institution seem more consistent with the Progressive Era's interests in education and self-betterment. Some, however, preferred the earlier term "variety" to what manager Tony Pastor called its "sissy and Frenchified" successor. Thus, vaudeville was marketed as "variety" well into the twentieth century ...
From newspaper promotional for vaudeville character actor Charles Grapewin
A descendant of variety, (c. 1860s–1881), vaudeville was distinguished from the earlier form by its mixed-gender audience, usually alcohol-free halls, and often slavish devotion to inculcating favor among members of the middle class.[clarification needed] The form gradually evolved from the concert saloon and variety hall into its mature form throughout the 1870s and 1880s. This more genteel form was known as "Polite Vaudeville."
In the years before the American Civil War, entertainment existed on a different scale. Certainly, variety theatre existed before 1860 in Europe and elsewhere. In the United States, as early as the first decades of the 19th century, theatregoers could enjoy a performance consisting of Shakespeare plays, acrobatics, singing, dancing, and comedy. As the years progressed, people seeking diversified amusement found an increasing number of ways to be entertained. A handful of circuses regularly toured the country; dime museums appealed to the curious; amusement parks, riverboats, and town halls often featured "cleaner" presentations of variety entertainment; and saloons, music halls and burlesque houses catered to those with a taste for the risqué. In the 1840s, minstrel shows, another type of variety performance, and "the first emanation of a pervasive and purely American mass culture," grew to enormous popularity and formed what Nick Tosches called "the heart of 19th-century show business."
professor bone is a well meaning medicine man who shows up in dodge city, selling an elixir with potentially deadly side effects ... (great early western tv series, gunsmoke)
Medicine shows traveled the countryside offering programs of comedy, music, jugglers and other novelties along with displays of tonics, salves, and miracle elixirs, while "Wild West" shows provided romantic vistas of the disappearing frontier, complete with trick riding, music and drama. Vaudeville incorporated these various itinerant amusements into a stable, institutionalized form centered in America's growing urban hubs.
In the early 1880s, impresario Tony Pastor, a circus ringmaster turned theatre manager, capitalized on middle class sensibilities and spending power when he began to feature "polite" variety programs in several of his New York City theatres. The usual date given for the "birth" of vaudeville is October 24, 1881, when Pastor famously staged the first bill of self-proclaimed "clean" vaudeville in New York City. Hoping to draw a potential audience from female and family-based shopping traffic uptown, Pastor barred the sale of liquor in his theatres, eliminated bawdy material from his shows, and offered gifts of coal and hams to attendees. Pastor's experiment proved successful, and other managers soon followed suit.
Performance bill for Temple Theatre, Detroit, December 1, 1902.
The manager's comments, sent back to the circuit's central office weekly, follow each act's description. The bill illustrates the typical pattern of opening the show with a "dumb" act to allow patrons to find their seats, placing strong acts in second and penultimate positions, and leaving the weakest act for the end, to clear the house.
As well, note that in this bill, as in many vaudeville shows, acts often associated with "lowbrow" or popular entertainment (acrobats, a trained mule) shared a stage with acts more usually regarded as "highbrow" or classical entertainment (opera vocalists, classical musicians).
(1) Burt Jordan and Rosa Crouch. "Sensational, grotesque and 'buck' dancers. A good act..."
(2) The White Tscherkess Trio. "A man and two women who do a singing turn of the operatic order. They carry special scenery which is very artistic and their costumes are original and neat. Their voices are good and blend exceedingly well. The act goes big with the audience."
(3) Sarah Midgely and Gertie Carlisle. "Presenting the sketch 'After School.' ... they are a 'knockout.'"
(4) Theodor F. Smith and Jenny St. George-Fuller. "Refined instrumentalists."
(5) Milly Capell. "European equestrienne. This is her second week. On account of the very pretty picture that she makes she goes as strong as she did last week."
(6) R. J. Jose. "Tenor singer. The very best of them all."
(7) The Nelson Family of Acrobats. "This act is composed of three men, two young women, three boys and two small girls. The greatest acrobatic act extant."
(8) James Thornton. "Monologist and vocalist. He goes like a cyclone. It is a case of continuous laughter from his entrance to his exit."
(9) Burk and Andrus and Their Trained Mule. "This act, if it can be so classed, was closed after the evening performance."
Typical provincial venue on the circuit: "The Opera" in Kirksville, Missouri
B. F. Keith took the next step, starting in Boston, where he built an empire of theatres and brought vaudeville to the United States and Canada. Later, E. F. Albee, adoptive grandfather of the Pulitzer Prize-winning playwright Edward Albee, managed the chain to its greatest success. Circuits such as those managed by Keith-Albee provided vaudeville's greatest economic innovation and the principal source of its industrial strength. They enabled a chain of allied vaudeville houses that remedied the chaos of the single-theatre booking system by contracting acts for regional and national tours. These could easily be lengthened from a few weeks to two years.
Albee also gave national prominence to vaudeville's trumpeting "polite" entertainment, a commitment to entertainment equally inoffensive to men, women and children. Acts that violated this ethos (e.g., those that used words such as "hell") were admonished and threatened with expulsion from the week's remaining performances or were canceled altogether. In spite of such threats, performers routinely flouted this censorship, often to the delight of the very audience members whose sensibilities were supposedly endangered.
This 1913 how-to booklet for would-be vaudevillians was recently republished.
By the late 1890s, vaudeville had large circuits, houses (small and large) in almost every sizable location, standardized booking, broad pools of skilled acts, and a loyal national following. One of the biggest circuits was Martin Beck's Orpheum Circuit. It incorporated in 1919 and brought together 45 vaudeville theaters in 36 cities throughout the United States and Canada and a large interest in two vaudeville circuits. Another major circuit was that of Alexander Pantages. At his hey-day Pantages owned more than 30 vaudeville theaters and controlled, through management contracts, perhaps 60 more in both the United States and Canada.
At its height, vaudeville played across multiple strata of economic class and auditorium size. On the vaudeville circuit, it was said that if an act would succeed in Peoria, Illinois, it would work anywhere. The question "Will it play in Peoria?" has now become a metaphor for whether something appeals to the American mainstream public. The three most common levels were the “small time” (lower-paying contracts for more frequent performances in rougher, often converted theatres), the “medium time” (moderate wages for two performances each day in purpose-built theatres), and the “big time” (possible remuneration of several thousand dollars per week in large, urban theatres largely patronized by the middle and upper-middle classes). As performers rose in renown and established regional and national followings, they worked their way into the less arduous working conditions and better pay of the big time. The capitol of the big time was New York City's Palace Theatre (or just “The Palace” in the slang of vaudevillians), built by Martin Beck in 1913 and operated by Keith. Featuring a bill stocked with inventive novelty acts, national celebrities, and acknowledged masters of vaudeville performance (such as comedian and trick roper Will Rogers), the Palace provided what many vaudevillians considered the apotheoses of remarkable careers.
While the neighborhood character of vaudeville attendance had always promoted a tendency to tailor fare to specific audiences, mature vaudeville grew to feature houses and circuits specifically aimed at certain demographic groups. African-American patrons, often segregated into the rear of the second gallery in white-oriented theatres, had their own smaller circuits, as did speakers of Italian and Yiddish. (For a brief discussion of Black vaudeville, see Theater Owners Booking Association.) White-oriented regional circuits, such as New England's "Peanut Circuit", also provided essential training grounds for new artists while allowing established acts to experiment with and polish new material. At its height, vaudeville was rivaled only by churches and public schools among the nation's premiere public gathering places.
BLACK MINSTRELS HISTORY
The songs of northern composer Stephen Foster figured prominently in blackface minstrel shows of the period. Though written in dialect and certainly politically incorrect by today's standards, his later songs were free of the ridicule and blatantly racist caricatures that typified other songs of the genre. Foster's works treated slaves and the South in general with an often cloying sentimentality that appealed to audiences of the day.
deanna durbin chante stephen foster
White minstrel shows featured white performers pretending to be blacks, playing their versions of black music and speaking ersatz black dialects. Minstrel shows dominated popular show business in the U.S. from that time through into the 1890s, also enjoying massive popularity in the UK and in other parts of Europe. As the minstrel show went into decline, blackface returned to its novelty act roots and became part of vaudeville. Blackface featured prominently in film at least into the 1930s, and the "aural blackface" of the Amos 'n' Andy radio show lasted into the 1950s. Meanwhile, amateur blackface minstrel shows continued to be common at least into the 1950s.
As a result, the genre played an important role in shaping perceptions of and prejudices about blacks generally and African Americans in particular. Some social commentators have stated that blackface provided an outlet for whites' fear of the unknown and the unfamiliar, and a socially acceptable way of expressing their feelings and fears about race and control. Writes Eric Lott in Love and Theft: Blackface Minstrelsy and the American Working Class, "The black mask offered a way to play with the collective fears of a degraded and threatening—and male—Other while at the same time maintaining some symbolic control over them."
FILMS
Through the 1930s, many well-known entertainers of stage and screen also performed in blackface. Whites who performed in blackface in film included Al Jolson, Eddie Cantor, Bing Crosby, Fred Astaire, Mickey Rooney, Shirley Temple and Judy Garland.
eddie cantor in busby berkeley's yes, yes(1931)
bing crosby, in full blackface, introduces johnny mercer's accentuate the positive (1943)
In the early years of film, black characters were routinely played by whites in blackface. In the first known film of Uncle Tom's Cabin (1903) all of the major black roles were whites in blackface. Even the 1914 Uncle Tom starring African American actor Sam Lucas in the title role had a white male in blackface as Topsy. D. W. Griffith's The Birth of a Nation (1915) used whites in blackface to represent all of its major black characters, but reaction against the film's racism largely put an end to this practice in dramatic film roles. Thereafter, whites in blackface would appear almost exclusively in broad comedies or "ventriloquizing" blackness in the context of a vaudeville or minstrel performance within a film. This stands in contrast to made-up whites routinely playing Native Americans, Asians, Arabs, and so forth, for several more decades.
Blackface makeup was largely eliminated even from live film comedy in the U.S. after the end of the 1930s, when public sensibilities regarding race began to change and blackface became increasingly associated with racism and bigotry. Still, the tradition did not end all at once. The radio program Amos 'n' Andy (1928–1960) constituted a type of "aural blackface", in that the black characters were portrayed by whites and conformed to stage blackface stereotypes. The conventions of blackface also lived on unmodified at least into the 1950s in animated theatrical cartoons. Strausbaugh estimates that roughly one-third of late 1940s MGM cartoons "included a blackface, coon, or mammy figure." Bugs Bunny appeared in blackface at least as late as Southern Fried Rabbit in 1953.
BLACK MINSTREL SHOWS
Bert Williams was the only black member of the Ziegfeld Follies when he joined them in 1910. Shown here in blackface, he was the highest-paid African American entertainer of his day.
By 1840, Black performers also were performing in blackface makeup. Frederick Douglass generally abhorred blackface and was one of the first people to write against the institution of blackface minstrelsy, condemning it as racist in nature, with inauthentic, northern, white origins. Douglass did, however, maintain that, "It is something to be gained when the colored man in any form can appear before a white audience."
When all-black minstrel shows began to proliferate in the 1860s, they often were billed as "authentic" and "the real thing". These "colored minstrels" always claimed to be recently-freed slaves (doubtlessly many were, but most were not) and were widely seen as authentic. This presumption of authenticity could be a bit of a trap, with white audiences seeing them more like "animals in a zoo" than skilled performers. Despite often smaller budgets and smaller venues, their public appeal sometimes rivalled that of white minstrel troupes. In March 1866, Booker and Clayton's Georgia Minstrels may have been the country's most popular troupe, and were certainly among the most critically acclaimed.
fisk jubliee singers
These "colored" troupes—many using the name "Georgia Minstrels"—focused on "plantation" material, rather than the more explicit social commentary (and more nastily racist stereotyping) found in portrayals of northern blacks. In the execution of authentic black music and the percussive, polyrhythmic tradition of pattin' Juba, when the only instruments performers used were their hands and feet, clapping and slapping their bodies and shuffling and stomping their feet, black troupes particularly excelled. One of the most successful black minstrel companies was Sam Hague's Slave Troupe of Georgia Minstrels, managed by Charles Hicks. This company eventually was taken over by Charles Callendar. The Georgia Minstrels toured the United States and abroad and later became Haverly's Colored Minstrels.
From the mid-1870s, as white blackface minstrelsy became increasingly lavish and moved away from "Negro subjects", black troupes took the opposite tack. The popularity of the Fisk Jubilee Singers and other jubilee singers had demonstrated northern white interest in white religious music as sung by blacks, especially spirituals. Some jubilee troupes pitched themselves as quasi-minstrels and even incorporated minstrel songs; meanwhile, blackface troupes began to adopt first jubilee material and then a broader range of southern black religious material. Within a few years, the word "jubilee", originally used by the Fisk Jubilee Singers to set themselves apart from blackface minstrels and to emphasize the religious character of their music, became little more than a synonym for "plantation" material. Where the jubilee singers tried to "clean up" Southern black religion for white consumption, blackface performers exaggerated its more exotic aspects.
....
(A SUIVRE)
back to vaudeville (bert willams 1919)
le très célèbre black minstrel noir (noir grimmé en noir) bert williams, qui débuta en 1905, représente à lui seul toute la complexité des déguisements dont aimèrent à s'affubler les artistes de vaudeville, hommes, femmes, travestis, le phénomène des black minstrels (ou blackface) étant à lui seul une forme à la fois populaire et raffinée de travestissement ...
contrairement à emmett miller, ce blanc de géorgie qui réussit à sonner plus jazz, plus blues, plus noir, que beaucoup de bluesmen de l'époque, bert williams, un vrai noir, fait une sorte de trajet inverse en passant son visage au cirage: il rappelle étrangement les plus délicats des crooners blancs à venir, bing crosby en particulier ...
bing crosby, in full blackface, introduces johnny mercer's accentuate the positive (1943)
back to vaudeville (emmett miller 1)
anytime, version tardive (1936) d'un de ses succès par le prince des black minstrels swing ...
back to vaudeville (gene autry 1942)
gene autry singing my darling clementine (home in wyoming, 1942)/henry fonda in john ford's trailer for his own my darling clementine (1946)
back to british vaudeville
fabulous forgotten vaudeville adagio from cicely courtnedge from soldiers of the king (1934)
radio parade of 1935/la célèbrissime imitatriceanglaise de vaudeville beryl orde (dans l'ordre, elle imite mae west, greta garbo, jimmy durante, maurice chevalier ....)
two rare tracks from the british new vaudeville band ...
back to vaudeville (cliff edwards 1929)
cliff edwards (ukulele ike) in the very first really fabulous choreographed version of singing in the rain/gus shy et bessie love/bessie love
back to vaudeville/emmett miller (2)
yes sir, mr bones (1951): ne pas rater le yodel très spécial d'emmett miller, vers 0.44 ...
yes sir, mr bones (1951): il n'y a aucune image d''emmett mliller en train de chanter ... ne reste qu'à voir et revoir ces deux fragments de swing travesti du black minstrel de georgie, et à réécouter son seul cd, minstrel man from georgia ....
AL JOLSON/THE JAZZ SINGER (1927)al jolson/mammy, from the jazz singer (1927) ... le fils du rabbin, extase travestie ...
back to vaudeville (john ford 1935)
steamboat round the bend, starring will rogers in great old time vaudeville melodrama ...
retour au vaudeville (yiddish shtetl, 1928)
mein shtetl belz/version anonyme, 1928/version récente des barry sisters (1991)
retour au vaudeville (revue nègre, 1925)
joséphine baker en 1925 à la revue nègre, devant mondrian, picasso, kandinsky ...
retour au vaudeville (rohmer 1981)
la femme de l'aviateur, chef d'oeuvre de vaudeville français tardif ...
la vigue, 1935
robert le vigan et jean gabin dans la bandera (julien duvivier, 1935)... je vois ça en pensant à nord, le dernier céline ... la vigue, céline, quels acteurs, ces deux là ...
back to vaudeville (burns and allen 1929)
george burns and gracie allen, famous stars of vaudeville (they start singin' at 4.15)
back to vaudeville (ella lola, 1898)
danse du ventre dans les studios de thomas edison (1898)
danse apache, alexis et dorrano, 1934
vendredi 16 décembre 2011
bécaud 1955, everly 1964
je t'appartiens/let it be me .... two best versions ever of one of bécaud's early songs?
back to vaudeville (dick haymes 1945)
... c'est un jeune premier qUI CHANTE SUR L'EAU PENDANT QUE SA BIEN AIMéE GRIGNOTE DU POPCORN ... lui, c'est le seul grand rival de sinatra, le jeune dick haymes (au baryton d'amour foudroyant)... et elle c'est évidemment betty grable (billy rose's diamond horseshoe, 1945)
back to vaudeville (goebel reeves 1937)
one of the best yodelers in a rare western clip(the silver trail, 1937)
back to vaudeville (black tap dance)
...
eleanor powell in blackface, acting out an incredible "bojangles" impersonation
bill "bojangles" robinson/sammy davis, age 6, acting as "bojangles" ...
eleanor powell in blackface, acting out an incredible "bojangles" impersonation
back to melodrama (a love affair 1939)
irene dunne et charles boyer dans la première version, sublime de elle et lui (leo mccarey)
back to melodrama (imitation of life 1959)
story of a black girl who looked white
the very end of douglas sirk's late (1959) version: shame, splendour, songs ...
the very end of douglas sirk's late (1959) version: shame, splendour, songs ...
back to vaudeville (rancho notorious)
marlene dietrich, mel ferrer, arthur kennedy (fritz lang, 1951)
and nick ray's johhny guitar (1954, peggy lee sings title song)
back to vaudeville (i want to be a cowboy's sweetheart)
patsy montana and lee ann rimes, singing a pure vaudeville country yodel love song ...
jeudi 15 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
fred astaire 1943, frank sinatra 1962
BILLIE HOLIDAY AND DEAN MARTIN'S VERSIONS (johnny mercer, qui a écrit les paroles sur une sublime mélodie de harold arlen, fait le barman dans la belle version dean martin)
johnny mercer chante sa chanson, en 1946 ...
back to vaudeville/jimmie rodgers 1931
early country vaudeville from country pioneer jimmie rodgers, posing in his brakeman's clothes ... (he used to work in trains) ...
russ columbo (1931), billie holiday (1941)
russ columbo, mort très très jeune, aurait peut-être été plus populaire que bing crosby, s'il avait vécu quelques années de plus ...
back to vaudeville (durante and keaton)
what! no beer ?/1933
JIMMY DURANTE/FRANK SINATRA: the song's gotta come from the heart ...
back to burlesque (barbara stanwyck 1943, mae west 1933)
barbara stanwyck/lady of burlesque: the g-string song
she done him wrong, from a guy what takes his time (mae west) West, 1933
back to vaudeville (armstrong, 1930)
qui se souvient qu'armstrong fut lui aussi un jeune éphèbe travesti du vaudeville?
gene austin, whispering jack smith (1928)
ramona/troublants essais de généalogie des premiers crooners de génie (suite)
back to vaudeville (rudy vallée 1929)
au jeu des influences, l'un des premiers séducteurs rastacouères a sûrement été rudy vallée, l'amoureux vagabond (vagabond lover) des contes et légendes du vaudeville mondain ambigu et presque romanichel ...
back to vaudeville (sammy davis jr)
... il a sept ans .... il chante i'll be glad when you're dead, you rascal you dans la plus pure manière du "song and dance man" des années vaudeville ....
back to vaudeville/al bowlly 1934
my melancholy baby, au jeu des influences, qui était le premier?
al bowlly était le plus grand crooner britannique des années 1920/1930 ... d'autant plus curieux que cet énigmatique chanteur de charme était né au mozambique de parents grecs/libanais
back to billie (1957)
fine and mellow, avec dans l'ordre ben webster (saxo ténor), lester young (saxo ténor), vic dickenson (trombone), gerry mulligan (saxo baryton), coleman hawkins (saxo ténor), roy eldridge trompette (mal waldron au piano .... )
shirley horn, frank sinatra
a sweet version of nice and easy by the great shirley horn; as opposed to one of the many versions frank sinatra did of this song, HIS song ....
shirley horn, peggy lee (1995)
l'un des plus rares enregistrements de shirley horn avec benny carter, 90 ans et, extrait des mêmes sessions avec benny carter, la toute dernière chanson de peggy lee; benny carter a écrit les musiques, il est au saxophone alto, comme d'habitude ...
lucy reed, shirley horn
a lazy afternoon/lucy reed (1955, avec bill evans, piano) ..../comparer avec la version sublime, un vrai classique du chuchotement intérieur, de shirley horn ....
just like tom thumb's blue (suite)
townes van zandt/ramblin' jack elliott/nina simone/bob dylan
just like tom thumb's blues/BONUS VERSION: bob dylan/george harrison (1970)
mardi 13 décembre 2011
aaron neville, 12 novembre 2011
tell it like it is, aaron neville (1966), the meters, le groupe funk de cyril neville (1974)
frank sinatra, billie holiday
violet for your furs, frank sinatra (1953), billie holiday (1958, from lady in satin, arranged by ray ellis).... shirley horn's version is also an absolute classic ...
vendredi 9 décembre 2011
bob dylan sous influence emmett miller
version tardive (memphis, 30/07/2011) de sugar baby, immaculée, sublime ...
emmett miller 1924/1929
à écouter tout ce que fait dylan depuis dix ans, depuis "love and theft" très exactement, on voit bien qu'il n'a qu'un maître, un seul ... emmett miller ...
... ceci dit, définir le yodel est très difficile: pour moi qui adore ce glissement invraisemblable et soudain vers un bref falsetto, c'est une des formes d'expression musicales les plus saugrenues et les plus attachantes .... voici deux des tout premiers exemples de ce style archaïque bouleversant ...
voici les deux faces parues en 1924 du premier 78 tours, rarissime (pickaninnie's paradise et anytime), d'emmett miller, le premier et le plus grand yodeler du vaudeville circuit ... et le seul grand black minstrel à avoir jamais enregistré .../et la version 1929, encore plus belle, de pickaninnie's paradise ...
jeudi 8 décembre 2011
billie holiday, frank sinatra, chet baker
i'm a fool to want you (billie holiday, 1958, from strange fruit)
another classic version, frank sinatra's capitol recording, with gordon jenkins' violins (1957) and a much later reading, by chet baker, in 1987 ...
lundi 5 décembre 2011
riley puckett 1924
rock all our babies to sleep, par riley puckett, le premier yodel officiel de la musique country, qui paraît en 1924, en même temps que les premières chansons sur disque d'emmett miller ...
tommy johnson 1928
cool drink of water blues, une manière follement originale de falsetto/yodel, un blues sublime dont on dit qu'il influença très tôt le jeune jimmie rodgers ...
lee morse, mon amour
j'avais oublié à quel point j'aimais lee morse, ce mélange invraisemblable de vaudeville et de broadway, de ballade jazzy et de country yodel, une petite bonne femme à trois octaves qui a ruiné sa carrière plus vite qu'il ne faut de temps pour l'écrire .... elle a commencé à enregistrer en 1924, ce petit film vitaphone, a million's me, est de 1930 ...
howlin' yodel
deux versions du chef d'oeuvre de howlin' wolf, smokestack lightnin'/d'abord l'original, ensuite la version plus belle encore, de cornelius edwards et butch cage au violon ...
samedi 3 décembre 2011
lovesick blues (comment le yodel est entré dans l'histoire ... )
la première version avec yodel (1928) de lovesick blues, celle d'emmett miller, qui inspira à l'évidence hank williams (films d'occasion production)
une belle version live de hank williams (1948)/une version sensuelle (1960) de patsy cline/la version du plus célèbre cow boy noir, charley pride (1969), de loin la plus lyrique et la plus virtuose, avec un yodel étourdissant ...
vendredi 2 décembre 2011
jimmie rodgers/bob wills (1930/1937)
blue yodel number one (t. for texas)/jimmie rodgers (1930)/bob wills and his texas playboys avec tommy duncan (1937)
jeudi 1 décembre 2011
sur la télévision
c'est le titre d'un recueil d'articles, principalement sur les séries, que j'ai écrit; il paraît aux éditions capricci ... j'ai devant les yeux le premier exemplaire ... la couverture est d'un vert atroce ... qu'est-ce que ça vaut, ces vieux textes? je n'en ai pas la moindre idée
mercredi 30 novembre 2011
diane jewett 1950
diane jewett, une jolie jeune fille oubliée au yodel irrésistible ... juste à sa gauche, la réincarnation d'amy winehouse ...
chris connor/chuck berry
a cottage for sale/écouter aussi sur youtube la version originale de willard robison, celle de peggy lee, celle de mel tormé, celle de jack teagarden aussi, peut-être la plus belle (productions des films d'occasion, envoyées sous le nom de skorecki7)
samedi 26 novembre 2011
no vaudeville (frank sinatra, 1965)
frank sinatra & gordon jenkins/it was a very good year (juillet 1965)
out of this world (peggy lee, 1957)
peggy lee avait enregistré he's my man dans the man i love (juillet 1957), son disque où frank sinatra dirigeait l'orchestre ... cette version télé date de novembre 1957
off vaudeville (larry jon wilson, 1970)
from the great film heartworn highways, with very young townes van zandt, guy clark, steve young, david allan coe, steve earle, rodney crowell .... (1970, edited version)
vendredi 25 novembre 2011
beverly kenney
la voix la plus pure, la plus cristalline, la plus parfaite .... éternellement belle, éternellement jeune (elle s'est suicidée en 1960, à trente ans)
samedi 19 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
forever young 2011
mark knopfler chante les derniers mots ("may your songs always be sung) à l'adresse de dylan .... beaucoup d'émotion contenue dans ce dernier concert londonien (21 novembre 2011) de la tournée ...
forgetful
la version immaculée d'irene kral
la version originale, absolument sublime de david allyn
la version si douce et si parfaite de chet baker
un certain alain gouvrion ...
... vient de me virer de rolling stone ... plus de chronique ... je ne serais selon lui pas doué pour ce genre d'exercice ... il aurait pu me le dire plus tôt ... l'hypocrisie et la médiocrité sont ce qui me désolent le plus dans ce métier ... je ne m'y ferai jamais ....
jeudi 17 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
berele chagy
écouter le falsetto fragile et merveilleux de berele chagy, à 1.29 ... on n'en revient pas ... on n'en revient plus ... le plus doux, le plus introverti des grands cantors ...
berele chagy ... en 1919 (les larmes plus plus douces, les plus tristes, les plus anciennes au monde?)
dimanche 13 novembre 2011
september song
il y tant de belles versions de september song ...... frank sinatra évidemment, sarah vaughan avec clifford brown, ella fitzgerald avec paul smith, willie nelson ... , mais la meilleure version, de loin, de september song, c'est celle de jimmy durante (1955) ....
... sauf peut-être cette version oubliée, méconnue, chantée par walter huston, pour lequel kurt weill et maxwell anderson avaient spécialement écrit september song en 1938, pour la comédie musicale knickerbocker holiday...
bouteldja belkacem 1965
le véritable inventeur du raï, avec sa voix fabuleusement éraillée, quelques mois avant son association avec le trompettiste bellemou ... une légende oubliée ...
jeudi 3 novembre 2011
Alter Yechiel Karniol (1855-1928)
extraordinaire agilité vocale chez ce très ancien cantor, peut-être le plus vieux à avoir enregistré ...
yossele rosenblatt, 1929
devant les yeux tristes et éblouis de remords d'Al Jolson, dans the jazz singer, yossele rosenblatt en pleine puissance expressive ... il a été le plus célèbre, et le plus fêté, des grands cantors de l'âge classique ...
mardi 1 novembre 2011
moredechaï hershman 1931
écouter la douceur insensée, sucrée, une douceur de miel, de la voix de hershman ... aucun cantor ne sait plus chanter comme cela, la formule s'est perdue ... trop de morts, trop de désillusion pour que la musique ne s'en aille pas aussi ...
david roitman 1937
avec pierre pinchik, david roitman (1884 - 1943) est sans doute le plus grand cantor dont la voix nous soit parvenue .... admirer le contraste entre la fragilité angélique de son falsetto et sa pleine puissance de ténor d'opéra ... certaines de ses plus belles performances datent d'avant la première guerre mondiale ... écouter, admirer, pleurer ...
dylan/knopfler, 26 octobre 2011
bob dylan dans ses habits de vaudeville, toujours crédible en vieux white minstrel
lundi 31 octobre 2011
dave tarras/naftule brandwein
les deux premiers clarinettistes virtuoses, inventant en même temps le jazz klezmer
vendredi 28 octobre 2011
original black minstrels
bert williams était un amuseur noir qui forçait ses traits pour devenir un blackface, un black minstrel/emmett miller était un blanc de géorgie qui chantait le blues en black minstrel ...
d'où dylan vient-il, hein?
le retour du white minstrel
cette chanson, romance in durango, n'est vraiment pas ce que dylan a composé de meilleur ... artificielle, faussement enjouée, elle pourrait passer pour un échantillon pris sur le vif de tout ce qu'un chanteur folk américain ne devrait jamais faire ... il y a pourtant là une authenticité, une vérité, une vérité fardée évidemment, qu'on trouve rarement chez lui ... cette vérité là, faite de mensonges superposés qui en viennent à s'annuler, d'où vient-elle?
(à suivre)
white minstrel (suite)
it ain't me babe
it's a hard rain's a gonna fall/never let me go (avec joan jaez)
it takes a lot to laugh, it takes a train to cry
sara/dix chansons en white minstrel (1975)
jeudi 27 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
new york, juillet 1965
lunatic princess, un inédit sublimement électrique, enregistré en juillet 1965 pendant les sessions de highway 61 revisited (les images sont d'andy warhol)
anvers, 19 octobre 2011
love sick & not dark yet/on voudrait avoir les chansons dans leur totalité, mais tels quels, ces fragments de dylan en crooner sont presque parfaits de lenteur ralentie et de délicatesse enfantine
memphis, 30 juillet 2011
sugar baby, la dernière preuve enregistrée du génie de bob dylan, intact, délicat, fragile
vendredi 21 octobre 2011
dick haymes à hollywood
avec betty grable, le jeune dick haymes ensorcelle le monde ... ce n'est pas mon type d'homme, mais qu'est-ce qu'il chante bien ...
la tendre élégance du plus léger des barytons, dick haymes
moins radical que david allyn ... mais tellement charmant ...
vendredi 14 octobre 2011
peggy lee chante harold arlen
i had a love once, l'une des plus belles chansons de harold arlen (paroles et musique) dans une délicate version chuchotée et fragile, toujours sur le point de s'effondrer du trop d'amour qu'elle porte ...
david allyn/peggy lee
the folks who live on the hill ... david allyn est encore jeune, peggy lee a beaucoup vieilli, les deux versions sont parfaites, immaculées, belles à pleurer ... laquelle aurait choisit jerome kern?
jeudi 13 octobre 2011
je ne suis pas allé voir dylan à paris ...
.... il semble qu'il ait été bien meilleur la veille, à lille .... pour le moment les videos sont médiocres, le son est inaudible, impossible de juger ... dans quelques jours peut-être ...
forgetful heart, dans une version apaisée et lyrique, le 10 octobre à manchester ...
tangled up in blue .... glasgow, le 8 octobre, dans une version bien filmée, bien enregistrée, envahie de rictus/sourires ...
forgetful heart, dans une version apaisée et lyrique, le 10 octobre à manchester ...
vendredi 7 octobre 2011
j'ai décidé aujourd'hui ...
... de réécrire en français, ne serait-ce que pour me retrouver plus souvent en face de moi-même et des quelques idées que je suis encore susceptible d'avoir ...
i see you/peggy lee & benny carter
la toute dernière chanson enregistrée par la plus méconnue des grandes stylistes américaines, trop connue pour être vraiment aimée ...
billie et peggy
don't explain, l'une des plus belles chansons écrites par billie holiday, dans deux versions absolument bouleversantes: par billie elle-même, à la fin de sa courte vie (avec mal waldron au piano); et par la seule chanteuse blanche capable de ralentir encore le tempo, au delà de la douleur, celle que j'aime au delà des mots, mademoiselle peggy lee ....
ne pas oublier la voix ...
.... enfumée de chris connor, la jeune chris connor de 1955.... l'art du sfumato, comme dirait joliment gilles tordjman, c'est elle qui l'incarne le mieux dans ses quatre 25 cm bethlehem ...
larry jon wilson
larry jon wilson, grand soulman, grand blues man de georgie, en 2007, trois ans avant sa mort, dans trois chansons sur des prostituées ... la dernière est une version immaculée de san francisco mabel joy, l'une des plus belles chansons de mickey newbury ....
peggy lee 1950
toute jeune, se risquant à se mesurer à un standard de billie holiday, i cover the waterfront, peggy lee prouve avec une folle légèreté qu'elle est la reine de la ballade ... .... triste ou sautillante, elle est la plus éblouissante, la seule dont le jeune sinatra était jaloux ...
qui chante le mieux cette belle chanson de gershwin? ... ... pas sûr que ce soit sinatra ...
mercredi 28 septembre 2011
who was the minstrel man from georgia?
originally, it's emmett miller, a white man performing as blackface all around the south in the early twenties, when vaudeville reigned supreme
young blind willie mc tell/old peg leg howell (baby let me play with your yo yo)
.... and what about white minstrel bob dylan, as much influenced by emmett miller as he was by blind willie mc tell?
.... but it might also be blind willie mc tell, a wandering georgia sweet voiced bluesman and gospel moaner ... or another great plaintive blues serenader, peg leg howell?
young blind willie mc tell/old peg leg howell (baby let me play with your yo yo)
.... and what about white minstrel bob dylan, as much influenced by emmett miller as he was by blind willie mc tell?
.... not forgetting the one and only prince of funk music, james brown, who grew up in miserable augusta, georgia ...?
lundi 12 septembre 2011
portsmouth 2000
it's raining italian tears, mexican mandolins, when a hard rain's-a-gonna fall starts ... ... children running all around, nobody listening for real because it's way too painful ... .... what an elegant and stylish way to suffer ... until the ballad of frankie lee and judas priest raises the level so high no human words can describe the joy and fear running through our veins ...
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