"... qui restent du tournage ... j'ai reconnu le caméscope AKAI, avec son enroulement particulier, à étage et non co-axial comme tous les magnétophones précédents ... la bande était une simple bande magnétique "quart de pouce", les cassettes n'avaient pas été inventées, ce qui me fait dire que l'original ressemble à n'importe quelle bande magnétique de 26 cm, mais de marque AKAI, ce qui est assez rare ..."
(lettre de patrice kirchhofer)
1975: tournage de lettre de n. , un film érotique/expérimental perdu, sur le modèle décalé d'eugénie de franval (1973/74) .... .... (louis skorecki, son décor de tournage, son moniteur video, et sa petite caméra/photo: patrice kirchhofer)
jeudi 27 janvier 2011
david e. kelley/17/01/2011
harry's law, la nouvelle série de david e. kelley a débuté sur nbc le 17 janvier
the guardian (le protecteur)/my favourite tv show, and the closest to david e kelley's great melodramas/every afternoon at 5 pm on jimmy
libby holman, favourite lover of jane bowles and montgomery clift
who could ever dream of a more glamorous couple than jane bowles and monty clift? in a hollywood version of this dreamed romance (i don't even know whether these two ever met in real life), lee remick would problably play the part ...
charlie & ira
charlie louvin (july 7, 1927 – january 26, 2011)
ira/charlie louvin/i can't keep you in love with me/the louvin brothers
mercredi 26 janvier 2011
1966/1964/mod memories
that's how strong my love is/1966's great mod version by the creation/o.v. wright's fabulous original hit (1964)
jackie wilson, 1965
jackie wilson was the only black entertainer to be a rival to elvis, and a musical father to michael jackson
ناظم الغزالي -كلي ياحلو
tell me, tell me, my beautiful lady .... never forget nazem el ghazali, greatest voice in the arabian world (and most lyrical irakian singer ever)
in this song, nazem is talking about a beautiful woman, describing her incredible beauty and wondering how such a woman may be human, and not from heaven itself ... he's asking her if she can ease his pain by loving him back and never leave him again...
mardi 25 janvier 2011
mama, you been on my mind
mama, you've been on my mind (sheffield, 2000)... never forget dylan's not thinking of his mother here, but of his girl, his mama ... ...
mama, je me souviens d'elle, elle s'appelait czarna, elle était toute petite, pliée en deux sous le poids des vêtements, des tailleurs pour dames, qu'elle portait jusqu'à la boutique du patron de mon père, la silhouette parisienne .... comme toutes les mères juives, elle criait beaucoup, en français, en yiddish, peut-être même dans ce curieux dialecte polonais de la région de sczesczin, surtout quand je faisais des conneries, et j'en faisais beaucoup ... et comme toutes les mères juives, elle débordait d'amour ... de larmes et d'amour ....
... .... je me souviens de ce petit matin blême, c'était en 1971, on enterrait ma mère au cimetière juif de pantin .... il n'y avait pas grand monde, mes souvenirs sont un peu flous ... il devait y avoir jacqueline kremski, la meilleure amie de maman, qu'elle considérait comme sa deuxième mère ... ... je ne reconnaissais presque personne, mais je me doutais qu'il y avait des vieux amis de ma mère ... j'entendais ici et là des bribes d'accent yiddish, et j'imaginais les numéros infamants d'auschwitz tatoués sur les bras, sous les chemises amidonnées ... je n'osais dire bonjour à personne de peur d'avoir oublié les noms ... il y avait surtout cette petite dame, celle là je ne l'oublierai jamais ... elle vendait du fil à coudre et faisait des retouches dans sa petite boutique, en bas de la rue tlemcen ... elle était toute frêle, toute petite, exactement comme maman ... j'ai serré la main de ma soeur, elle a serré la mienne, on devait pleurer de drôles de larmes à peine humides ...
.... des années plus tard, je suis retourné à pantin, j'ai eu un mal fou à retrouver où mes parents étaient enterrés .... je m'étais juré de faire réciter la prière des morts, le kaddish, sur leur tombe ... je ne l'ai jamais fait ... un jour peut-être ....
.... des années plus tard, je suis retourné à pantin, j'ai eu un mal fou à retrouver où mes parents étaient enterrés .... je m'étais juré de faire réciter la prière des morts, le kaddish, sur leur tombe ... je ne l'ai jamais fait ... un jour peut-être ....
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