mercredi 18 mai 2011
dis-moi que je rêve, maman ....
"quand j'ai vu dsk à la télévision devant le juge, humilié, à la dérive, je me suis dit: "ça, c'est une leçon de cinéma." ..... la vie est plus forte que la fiction ..." alain cavalier, le figaro, 19 mai 2011
.... ..... preuve qu'on peut être le plus intelligent, le plus fin des cinéastes, et se tromper sur le rapport du réel au cinéma .... dsk à la télé, c'est la preuve que c'est au contraire la fiction qui est plus forte que la vie .... ..... et qu'elle ne fait que signer depuis la destruction des twin towers il y a dix ans, le retour d'une cinéphilie aberrante, compulsive, addictive .... on veut voir et revoir l'homme humilié, les centrales nucléaires explosées, les tours en feu, perdre tout sens du réel, s'abimer une bonne fois pour toutes dans l'aveuglement cinéphile des images ...
personne n'échappe à la cinéphilisation du réel, personne .... ..... il faudrait être un saint (ou un aveugle) pour y échapper.... personne ne peut se passer de la drogue répétitive du réel lyophilisé, de ses boucles hypnotiques, de la lyophilisation cinéphile des images télé ....
la fiction est un cauchemar dont on ne se réveille pas ....
dis-moi que je rêve, maman, dis-moi que je rêve ....
.... ..... preuve qu'on peut être le plus intelligent, le plus fin des cinéastes, et se tromper sur le rapport du réel au cinéma .... dsk à la télé, c'est la preuve que c'est au contraire la fiction qui est plus forte que la vie .... ..... et qu'elle ne fait que signer depuis la destruction des twin towers il y a dix ans, le retour d'une cinéphilie aberrante, compulsive, addictive .... on veut voir et revoir l'homme humilié, les centrales nucléaires explosées, les tours en feu, perdre tout sens du réel, s'abimer une bonne fois pour toutes dans l'aveuglement cinéphile des images ...
personne n'échappe à la cinéphilisation du réel, personne .... ..... il faudrait être un saint (ou un aveugle) pour y échapper.... personne ne peut se passer de la drogue répétitive du réel lyophilisé, de ses boucles hypnotiques, de la lyophilisation cinéphile des images télé ....
la fiction est un cauchemar dont on ne se réveille pas ....
dis-moi que je rêve, maman, dis-moi que je rêve ....
dis-moi que je rêve, maman (2) ....
il est bien évident que l'idée de société du spectacle, aussi simpliste soit-elle, est maintenant dans le domaine public ...
.... celle de cinéphilisation du monde, que je réintroduis ici, dix ans après sa première apparition, est-elle si abstraite que personne ne trouve à y objecter ou à y redire?
.... ou mes neurones, à l'approche dylanienne de mes 70 ans, sont-ils singulièrement explosés?
(ou suffit-il de répéter une dernière fois à la face du monde la prophétie de mac luhan, datée 1964: the medium is the message/le message, c'est le medium?)
".....en réalité et en pratique, le vrai message, c'est le médium lui-même, c'est-à-dire, tout simplement, que les effets d'un médium sur l'individu ou sur la société dépendent du changement d'échelle que produit chaque nouvelle technologie, chaque prolongement de nous-mêmes, dans notre vie.
marshall mc luhan
.... celle de cinéphilisation du monde, que je réintroduis ici, dix ans après sa première apparition, est-elle si abstraite que personne ne trouve à y objecter ou à y redire?
.... ou mes neurones, à l'approche dylanienne de mes 70 ans, sont-ils singulièrement explosés?
(ou suffit-il de répéter une dernière fois à la face du monde la prophétie de mac luhan, datée 1964: the medium is the message/le message, c'est le medium?)
".....en réalité et en pratique, le vrai message, c'est le médium lui-même, c'est-à-dire, tout simplement, que les effets d'un médium sur l'individu ou sur la société dépendent du changement d'échelle que produit chaque nouvelle technologie, chaque prolongement de nous-mêmes, dans notre vie.
marshall mc luhan
cannes, vu de loin
comme chaque année je me saoule d'images cannoises sur toutes les chaînes télé .... à quoi ça me sert, direz-vous, moi qui ai le cinéma en horreur?
à rien ... à souffrir ... à m'éloigner encore plus de ce cinéma dont je suis déjà si loin ... à réfléchir dans la douleur?
deux ou trois remarques pour 2011: aucun film ne m'intéresse, ils ont pour seule habileté d'être plus intelligents -pas difficile- que ceux qui écrivent sur eux ... depuis 20 ans qu'ils s'y préparent, les cinéastes savent enfin parler 1000 fois mieux de leurs films que les critiques ...
les films sont livrés avec leur mode d'emploi ... plus de place pour le spectateur, plus de place pour le rêve, plus de place pour le cinéma ....
à rien ... à souffrir ... à m'éloigner encore plus de ce cinéma dont je suis déjà si loin ... à réfléchir dans la douleur?
deux ou trois remarques pour 2011: aucun film ne m'intéresse, ils ont pour seule habileté d'être plus intelligents -pas difficile- que ceux qui écrivent sur eux ... depuis 20 ans qu'ils s'y préparent, les cinéastes savent enfin parler 1000 fois mieux de leurs films que les critiques ...
les films sont livrés avec leur mode d'emploi ... plus de place pour le spectateur, plus de place pour le rêve, plus de place pour le cinéma ....
dégoût de la télévision
toute émotion m'a toujours été familière ....en même temps, toute émotion m'est suspecte .... pourquoi faire se rencontrer l'enfant aux cheveux verts, un losey brechtien de 1948, et le dégoût grandissant devant cette télévision/dsk que je ne peux pas me résoudre à ne pas regarder? ... disons que c'est ma cinéphilie à moi qui tourne en boucle, nauséabonde et fiévreuse ... ou quelque chose comme ça...
hey man, bob dylan will be 70 next tuesday, may 24 ....
"you must be kidding, man .... that's the most depressing thing i've ever heard ..."
After a concert in March 1966, on board a private plane in Lincoln, Nebraska, bound for Denver, the singer told critic Robert Shelton: "I kicked a heroin habit in New York City. I got very, very strung out for a while, I mean really, very strung out. And I kicked the habit."
It has long been conjectured that Dylan suffered from a drug problem in the mid-60s, but the rumours have never previously been substantiated. "Death to me is nothing as long as I can die fast," he told Shelton. "Many times I've known I could have been able to die fast, and I could have easily gone over and done it.
"I'll admit to having this suicidal thing ... but I came through this time."
GUARDIAN, may 23, 2011
After a concert in March 1966, on board a private plane in Lincoln, Nebraska, bound for Denver, the singer told critic Robert Shelton: "I kicked a heroin habit in New York City. I got very, very strung out for a while, I mean really, very strung out. And I kicked the habit."
It has long been conjectured that Dylan suffered from a drug problem in the mid-60s, but the rumours have never previously been substantiated. "Death to me is nothing as long as I can die fast," he told Shelton. "Many times I've known I could have been able to die fast, and I could have easily gone over and done it.
"I'll admit to having this suicidal thing ... but I came through this time."
GUARDIAN, may 23, 2011
dylan/mingus
bob dylan/masters of war (from fabulous dresden concert, may 24, 2000)
fables of faubus (1960)/charles mingus, eric dolphy, ted curson, danny richmond
lundi 16 mai 2011
cannes vu de loin (2)
j'ai lu ce qu'eric neuhoff a écrit sur les dardenne dans le figaro d'aujourd'hui, je n'avais pas mangé, j'ai pourtant tout vomi ... je l'avais vu au club avec beigbeder, il ressemble de plus en plus à un mussolini qui aurait perdu toute sa graisse ... même maigre, ce petit fasciste de salon n'exprime que la haine et le mépris ... je l'aimais mieux quand il travaillait au figaro madame ... ça lui allait tellement bien ...
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