lundi 25 juillet 2011

the year i was born ...

... in a southern france concentration camp in gürs, fred astaire started singing this song, made famous by frank sinatra's perfect versions ....
.... my father, a clandestine communist around lodz, in poland, who had met my mother in prison, had decided to go
to spain to fight alongside the republicans, in 1936 .... all this i learnt after their death, around 1975 (they were not the speaking kind) thanks to jacqueline kremski, maybe my only mother's friend and confident ...
what is fiction, i wonder ...? ..... THIS is fiction, to me anyway, trying to imagine my very special birth in gürs, while fred astaire was singing this glorious drunkard song ....

.... oh yes, try to imagine fred astaire, dancing and singing one for my baby (and one more for the road) ... the song had been written for him to perform in the movie the sky's the limit (edward h. griffith, 1943) .... words by johnny mercer and music by harold arlen...

sur l'acteur (suite et fin)

.... .... oui, l'exercice des ruses de frédéric (cinéphiles 3), a été profitable ... c'est même cet exercice-là qui me fait (re) poser cette éternelle question de l'acteur: en gros je reproche à pialat/cassavettes depuis vingt ou trente ans, eux qui sont pourtant cinéastes doués (pas géniaux auteurs comme fassbinder, mais celui là, y'en a qu'un et il clôt -avec moullet/brisseau- l'époque heureuse et mystérieuse du cinéma d'auteur), je leur reproche d'avoir TOUT sacrifié à l'acteur roi, à ses mimiques, à ses grimaces, à ses chutes de rein, ou à ses chutes dans l'escalier, bref tous ces accidents divins dont se régalait le père renoir ...
quant aux émules de pialat/fassbinder, soit 75 % du cinéma dit "d'auteur", vous imaginez d'ici la radicale médiocrité du programme ...
oui, l'exercice des
ruses de frédéric (cinéphiles 3), et dans une moindre mesure celui de skorecki déménage aussi, a été profitable car il m'a permis d'inventer, sans avoir à le programmer, sans même le préméditer, un non-jeu d'acteur paradoxalement émouvant, qui passe par l'improvisation et la lecture .... ....
skorecki déménage
.... .... autrement dit, il m'a fait découvrir que le cinéma, même par le trou de la serrure, pouvait encore survenir, dramatiquement drôle comme un rire d'enfant ....
le cinéma sera toujours un mystère, de celà je me réjouis ... et je m'interdis plus désormais de laisser (sur)venir de désir d'en (re)faire ....

" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."