lundi 27 février 2012

death letter blues/son house

... .... .... still shakin' all over (merci philippe)

sweet cantor hershele weisz singing veal yedey

i'ts raining italian tears, mexican mandolins, children running all around, nobody listening for real because it's way too painful ... .... what an elegant and stylish way to suffer ...


newport, summer 1965 (green and white shirt)
original green dylan by bernard gidel 


howe gelb's "the hangin' judge" (2007)

... .... ... ... one of his best songs, recorded at howe's house in spring 2007, in tucson, arizona

frank sinatra 1956 (take one)

revoir une vieille série sentimentale ....

.... .... .... .... peut me faire pleurer ... celle là, les années coup de coeur (the wonder years) n'a pas plus vieilli que moi, toujours aussi idiote, aussi sentimentale, impeccable d'émotion stylisée ... pour une fois, la voix off se justifie dans son lyrisme retenu, sa mélancolie légère, sa tristesse heureuse ...

frank sinatra 1960 (take two)


how deep is the ocean/entre 0.30 et 2.15, si vous ne vous évanouissez pas six ou sept fois, c'est que la musique et vous, ça fait deux

what if this sexy scene was the best hawks ever shot?

cantor gershon sirota (vilna, 1903)

médiocrité de la musique, médiocrité du cinéma

on ne dira jamais assez que c'est le spectateur/auditeur qui détermine le contenu et l'orientation artistique des produits qu'il consomme de plus en plus goulûment malgré leur médiocrité avérée ... les films sont médiocres depuis 1958/1970 en raison de la dégénérescence avérée de la cinéphilie de masse, la musique est inécoutable depuis 1991 pour les mêmes raisons ... pour les séries, disons que cette médiocrité s'affiche "seulement" depuis 2000 ...

du côté de ce modeste blog, que seulement deux paires d'oreilles qui écoutent aient réagi par écrit au plus grand évènement depuis l'invention du ipod et de la vogue massive des standards susurrés par des minettes moches, sans rythme et sans voix, à savoir l'apparition des toutes premières images de la crooneuse/nymphe idéale, beverly kenney, me désole plus que tout ... gilles tordjman, tu as sans doute raison quand tu dis que tout est foutu ...
PS. cette version rare de la sublime ballade, a foggy day in london town par une toute jeune (20 ans peut-être, plus que sept ou huit ans à vivre) se trouve sur le seul cd abordable de beverly kenney, dont les disques en import japonais atteignent des prix invraisemblables
(pour 19 dollars et quelque, envoi compris, on peut le commander sur
http://www.cdbaby.com/cd/BeverlyKenney
c'est une version avec inédits de snuggled on your shoulder (1955), et c'est sublime

les premières images de beverly kenney sont aussi les toutes dernières ... elle est à deux mois de son suicide


everything happens to me, is this jazz or not? mountain greenary, one of beverly's favourite tune from a musical, first sung straight then in a faster jazzy way? ... .... ... sur chaque pochette de disque elle avait une autre tête, blonde, brune, audrey hepburn like, ou plutôt jeune peggy lee, ou même jeune marilyn .... à la voir live, ce serait plutôt (eh oui, on n'y peut rien) du coté de la trop juive barbra streisand qu'il faudrait chercher ... hugh hefner chante juste dans son duo faussement improvisé avec beverly (makin' whoopee, à la fin juste avant le standard ralenti/sinatra, in the wee small hours of the morning) ... ne pas trop se moquer du patron de playboy: le meilleur disque de beverly, ellis larkins au piano, s'appelle beverly kenney sings for playboys ... ....

les larmes de mon père, d'autres larmes encore, encore plus belles (mordechai hershman)

Cantor Meyer Kanewsky (le fantôme de mon père)


At first I thought it was only his mustache that resembled Roitman, but I think there are some similarities in style as well. The similar smooth legato, emotion displayed through technique and seamless transition to falsetto have me wondering if he was from the same "school". from sheichet (on youtube)/ah yes, he sounds like dear david rotman ...

vin bruce, 1952


claire de la lune, chef d'oeuvre country cajun, mon chéri du moment, tout ce que dylan essaye souvent vainement d'atteindre en matière de diction douce, feutrée, de guitares caressantes ...

frank sinatra/1957





" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."