jeudi 28 mai 2009


la maison d'orient, v.o. (the house of the rising sun)

et si, en déguisant sa voix, l'enfant se métamorphosait en vieux chanteur de blues?

disons qu'entre le vieux juif de droite et le jeune arabo-musulman de gauche, entre le corbeau croassant de duluth et le petit mutant du maghreb  qui imite sans même le savoir la voix nasale du prince du chaabi algérien, mohammed hadj el anka, les bizarreries harmoniques créent quelque chose comme un sens caché
lequel? à vous de voir ..... à vous d'entendre .... à vous de chercher

BONUS: two fabulous songs at a fabulous concert, ten years ago

can't wait/make you feel my love/nashville, 6 février 1999

mercredi 27 mai 2009

bob dylan il y a quatre ans: les douze stations des sessions de tell ol' bill (twelve stations to bob's crucifixion ..... or what?)

comment en suis-je arrivé là ... à cette dylanomanie obsessionnelle; à cet amour hors limites pour un vieux con frippé, déguisé chaque soir en chasseur tyrolien, au milieu de répliques approximatives des blues brothers?
la peau flasque, le rictus intolérable d'un bogart sentimental, ses 70 ans arrivant à toute allure, dylan se rapproche à vue d'oeil d'un dieu de carnaval déguisé en jésus christ de pacotille ... et moi je me prends à rêver à son épiphanie toute proche dont témoignent ces douze stations d'un chemin de croix crooner....
i love you bob, can't help it but i do ....

this is just part five ... enjoy, it's pure genius ... nashville style, with strange slow shades of lay lady lay
....... AND PART 6, bb's favourite

et si on changeait tout?
ET MAINTENANT, la totalité: les douze stations de jésus




lundi 25 mai 2009

i dreamed i saw st augustine (alive as you or me)


la ballade de bobby bob et de nino nino (suite): ne pas oublier que st augustin était à moitié berbère; c'était un barbare d'algérie ..... ..... un petit frère ou un cousin en somme du petit nino nino

the story of bob and nino (song of the white man)

comment dire ça avec d'autres mots, cette dissonnante familiarité, cette invraisemblable complicité hors âge, loin de tout effort d'admiration ou d'imitation?
if i had to call it something, i'd call it   the ballad of bobby bob and nino nino,   just to recall this common quest for some kind of eastern origin, cette quête d'une orientalité judéo arabe qui fait vieillir les enfants à vue d'oeil, et rajeunir les vieillards jusque l'intolérable limite de l'homme blanc face à son propre mystère ....
does it make sense? i have no idea

" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."