samedi 21 novembre 2015

axelle ropert, mandy patinkin, yasujiro ozu


j'ai revu l'autre jour à la télévision presque les 2/3 de tirez la langue mademoiselleet je l'aime autant que la dernière fois: brutalité, délicatesse et lyrisme amoureux s'y marient avec une rare dextérité .... l'étrangeté, c'est que j'ai vu, au milieu (question de chaînes) un épisode d'une série que je ne voulais pas rater, esprits criminels, qui racontait la vie et la mort d'un personnage que j'adorais (joué par un acteur sublime, qu'on ne voit même pas à l'image, mandy patinkin) ...
les deux "films" ont gagné l'un l'autre à cette étrange proximité ...
mandy patinkin est aussi un chanteur gracieux, bien connu des amateurs de stephen sondheim qui fait souvent appel à son falsetto très étrange, notamment dans le rôle de george seurat (sunday in the park with george), une voix parmi les plus artificielles au monde ..... ... ................................................................


tout ça pour dire que j'ai retrouvé à la fin du très beau film d'axelle ropert le sentiment éprouvé la première fois: cette impression de finir comme un film d'ozu, sans savoir précisément pourquoi .... j'en ai une vague idée mais je garde ça pour une autre fois ...

daffy duck turns crooner at 75


. ......................................................................i'm a fool to want you.......frank sinatra (1952)  ....................................................................   i'm a fool to want you + + + + + + + (bob dylan, september 2015)

se rappeler des conseils amicaux de ses amis au jeune dylan:  cesse de chanter, fais des demos pour les byrds, peter, paul and mary .... "personne n'achètera des chansons massacrées par un vilain petit canard à l'accent nasillard du minnesota ...."
constater que cinquante ans plus tard, à force de volonté veloutée, dylan devient un presque crédible velvet crooner à la mel tormé, presque un vieux sinatra .... old age or mutation?


hey skorecki, do you love music or cinema? (1957)


................................................................................ an obscure and forgotten movie is my best answer for the moment: a magnificent tune, SPEAK LOW, written by kurt weil (words by ira gershwin) and sung by ava gardner (in fact the voice is not hers, it's eileen wilson's hushed baritone) and best crooner/lover ever, young dick haymes .... music or cinema? music, music, music ......

fred astaire drinks to czarna & zelig's new born child ("le juif de lascaux" as a musical)



... it's a song written for him to perform in the movie The Sky's the Limit (1943).... Words by Johnny Mercer and music by Harold Arlen .................................................................................in a southern france concentration camp in gürs, fred astaire started singing this song, later made famous by frank sinatra's perfect versions ....




.... my father, a clandestine communist around lodz, in poland, who had met my mother in prison,  decided to go
to spain to fight alongside the republicans, in 1936 .... .......................................................... all this i learnt after their death, around 1975 (they were not the speaking kind) thanks to jacqueline kremski, my mother's only friend and confident ...
what is fiction, i wonder ...? ..... THIS is fiction, to me anyway, trying to imagine my very special birth in gürs, while fred astaire was singing this glorious drunkard song

LE JUIF DE LASCAUX might be this story's first and last screen adaptation

lundi 21 septembre 2015

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (1)


juste vu une heure de MOMMY sur canal, je ne peux pas en supporter plus, de ce karaoké hystérique ... dolan est vraiment le marcel carné des années 2000, une lopette pleurnircharde idéale pour les lopettes pleurnichardes de cannes et ailleurs ... vivement la fin des festivals de cinéma, qui annoncera enfin la fin du cinéma, une bonne fois pour toutes ...

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (2)


le JUIF DE LASCAUX est demandé un peu partout, au MOMA de new york, a la viennale, peut-être je l'enverrai, je ne sais pas ... je m'en fous un peu, j'ai la flemme .... en plus, depuis qu'edouard waintrop, qui avait adoré le film, l'a refusé à la quinzaine en me faisant juste parvenir une lettre-type, tout ce monde là me dégoûte un peu ....

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (3)


plaisemment énervé par deux films de whit stillman sur OCS hier, même si je préfère le premier que j'ai vu (damsels in distress) et que je me suis endormi au second (metropolitan)... deux autres de ses films passent dans quelques jours ... est-ce que j'aurais la patience de regarder encore des trucs de ce rohmer new yorkais, snob surdoué et agaçant? aussi vu LES TROIS COEURS, charmant navet sentimental de benoît jacquot, séducteur vieillissant réduit à mentir sur son âge, juste pour voir si ça le mènera quelque part ...

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (4)


pour LE JUIF DE LASCAUX, mes rares spectateurs attendront, même les acteurs du film et les techniciens ne l'ont pas encore vu .... il semble que je dissimule de plus en plus mes rares films, même SKORECKI DEVIENT PRODUCTEUR dont la seule projection parisienne avait pourtant enthousiasmé la salle, qui se tordait de rire .... je n'arrive pas à me décider: le montrer ou pas? ... comme disait walter brennan, le sosie de serge daney qui l'adorait, et qui répétait sans cesse sa phrase de RIO BRAVO: "ah, old age" ...

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (5)


... même les séries télé me fatiguent depuis cinq ou six ans: que ce soit les crétineries aux hormones de la version cinéma de FORT BOYARD, l'indigeste GAME OF THRONES, le porno chic de MASTERS OF SEX, les sous hitchcockeries de MAD MEN, tout ce qui plaît m'horripile ... j'ai juste un peu de tendresse étonnée pour THE AMERICANS, plus sobre, plus étrange ...

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (6)


bonello est un poseur mais son SAINT LAURENT est pas mal si on le voit, comme je l'ai fait, en cinq ou six fois ... là, les défauts s'estompent, l'esthétisme passe mieux, l'esprit canaille a même l'air d'y être un peu ...bonello à petites doses peut même se supporter ... le cinéma n'est décidément pas grand chose ...

le père, c'est celui qui ne répond pas aux questions qu'on ne lui pose pas (7)


... sauf THE AMERICANS, ce feuilleton télé vraiment triste et saisissant ... là au moins, je m'emmerde moins ... c'est peu mais c'est déjà ça .... PS. précisions sur le refus du juif de LASCAUX à la QUINZAINE DES REALISATEURS ... edouard waintrop a été mon collégue et ami à LIBERATION pendant plus de vingt ans ... il est venu voir LE JUIF chez moi et l'a adoré ... deux mois plus tard, c'est par une lettre type qu'il m'a annoncé que non, désolé, la QUINZAINE n'en voulait pas ... un mois ou deux plus tard, il nous croise à une terrasse, s'assied à notre table, et parle de cinéma à ma femme pendant une heure comme si rien ne s'était passé ...rien ne s'est passé .... ... j'étais sur le cul, abasourdi, flippé, muet ... je n'ai pas dit un mot ... je n'ai pas pu ... je ne sais pas si j'ai pu le regarder dans les yeux ...

lundi 7 septembre 2015

green dylan/blue dylan


http://www.telerama.fr/musique/bob-dylan-en-1965-j-y-etais-par-louis-skorecki,132526.php

bob dylan imitates jean renoir's film


joni mitchell sings mingus' good bye pork pie hat



....................................................................................memories of sweet old lester young

bing crosby, frank sinatra, louis armstrong/ the birth of crooning (1957)


https://youtu.be/7sofCz1OfGE ........................................... frank sinatra in 1947 with jimmy durante

the best dylan song ever, best performance too


  .................................................................sugar baby (brighton, 2002), en hommage non crédité et improbable au blackface emmett miller (revu par le détour sucré leon redbone)

nightingale code ... or what?


c high stereo new/old version of VISIONS OF JOHNNNA, coming straight from bootleg twelve, six cd version of course ...

happy birthday mister frank (1995)


..................................................... twenty years ago, as if he was ahead of his own sinatra/tranfiguration time, young bobby sings his pre-crooner folk tune in hommage (he was 55)

montand/dylan


.................................................................................... "Parigi è sempre Parigi" (1951)
...................................................................................... 3 octobre 2015

the invention of rock n' roll (little richard)


ULTIMATE TEENAGE GOD'S MUSIC



j'écoute depuis le trois novembre les six disques du volume douze des bootlegs ... .... just music, pure drunken drugged music ... .... .... ..... .... la photo de pochette du EP français de dylan est signée .... bernard gidel
(nightingale code ...or what?)

hey, bobby dylan, you were so much younger last year ... and even earlier this year, 2015


god's music by senior dagar brothers/as dhrupad original ancient style (rare recording)


... .... .... plus ustad amir khan's very last raga

god 's music 2 (bimshen joshi)


pierre cottrell aimait beaucoup dylan, il a zoné avec lui au début de sa carrière à greenwich village, il a aussi sous-titré "renaldo and clara" ....

pierre cottrell est mort, il a marqué le cinéma, moi il m'a marqué à vie ... je l'aimais beaucoup ....on le voit ici sur le tournage du juif de lascaux



le juif de lascaux est passé au FID à Marseille, jolis souvenirs .... et quelques phrases douces d'emile breton (l'humanité) et vincent ostria (les inrocks) pour ne pas oublier tout à fait ....

bob dylan finally gets to croon even better than sinatra

dylan's brand new version of melancholy mood (october 15, 2015) and sinatra's original (1931)


why i loved chantal akerman so much


........................................................................................j'ai aimé cette femme pour ce film, aucun autre d'elle ni de personne ne lui ressemble : deux femmes glissent sur le corps l'une de l'autre comme deux poissons ... qui n'aimerait pas être l'une de ces deux amoureuses sèchement aquatiques? ça nous change de tous ces pédés qui s'enfilent et se sucent à longueurs de plan, chacun faisant la promotion de sa ressemblance avec l'autre .... je, tu, il, elle est le seul film à brandir l'amour entre femmes en étendard .... je t'aime pour la vie, ma petite anne, ma soeur juive aux yeux clairs, chaplin miniature pour des temps plus hardis, plus expérimentaux en tout cas .....

D'Où VIENS-TU DYLAN? (à lire sur télérama.fr)

http://www.telerama.fr/musique/bob-dylan-en-1965-j-y-etais-par-louis-skorecki,132526.php

dylan's EILEEN AROON and tom clancy's original ....


one of dylan's undeground loves and influence ....

louis lumière a inventé la télévision, tout le monde sait ça ... sauf lui (3)


crétin de lumière qui initie le monde aux travelogues documentaires sur les bords du nil ou du danube, des trucs qu'il ose labelliser "cinématographe" alors que c'est d'emblée de la télé bouche-trou d'après-midi ...

louis lumière a inventé la télévision, tout le monde sait ça ... sauf lui (1)


revoir le premier film muet en forme de spot télé pour la lessive (1915), ou plutot le savon moussant, et on comprend tout ... le revoir où, tontonton louis? z'etes assez grands pour chercher, non?

louis lumière a inventé la télévision, tout le monde sait ça ... sauf lui (2)


... la télé, je supporte encore, pas l'atroce nouveau nouveau journal de bolloré et mayeté birabène, pas le diner indigeste de FR5, pas les clowneries écarquillées du simili-sabatier de service hanouna sur D8, pas les séries aux hormones à la mode de canal plus ... rien qui fasse sa propre publicité, en direct ou en différé ....

bonnie's best lp


https:// that's his solo 2014 lp, maybe his best ever ...

everybody forgot louis lumière ... ou quoi?


désolé de l'oubli lumière, crétins de ciné téléphiles, even HERE .... look for his films, and think at least three minutes every day, that's my advice, friends ....

horreur réfugiée et crapulerie humanitaire


il n'aura fallu qu'une photo d'enfant mort maquillé/mignon, en un mot gentiment français, pour tourner la tête des salauds de l'hexagone, ceux là même qui ont dénoncé les juifs en les jetant vivants dans les chambres à gaz (mes parents, et moi aussi, avons réchappé du camp de concentration français de gürs ...)......... mort aux français, honte sur vous peuple aphasique alzheimerizé jusqu'à la moelle ..... ... .... .... .... .... .... ..... .... ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. ` PS/à titre d'information ` `2. NOTICE EXPLIcATIVE BANALE Le camp de Gurs est un camp de réfugiés construit en France à Gurs1 près d'Oloron-Sainte-Marie dans les Basses-Pyrénées (actuellement Pyrénées-Atlantiques) par le gouvernement d'Édouard Daladier entre le 15 mars et le 25 avril 1939 pour accueillir d'anciens combattants républicains de la Guerre civile espagnole après la prise de pouvoir du général Franco. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le même gouvernement y interna des citoyens étrangers ressortissants des pays en guerre contre la France ainsi que des militants du Parti communiste français, favorable au Pacte germano-soviétique. Camp de Gurs - Îlot Après l'armistice du 22 juin 1940, signé avec l'Allemagne par le Gouvernement français de Pétain, le camp fut utilisé comme camp d'internement mixte pour accueillir des juifs de toutes nationalités – sauf français – capturés et déportés par le régime nazi dans des pays sous son contrôle (Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas)2. Près de 4 000 juifs furent transférés au camp de Drancy, entre le 6 août 1942 et le 3 mars 1943, puis en Pologne au camp d'Auschwitz où ils furent presque tous exécutés. Au cours de la guerre, le camp reçoit en plus des personnes qui avaient traversé la limite avec la zone occupée par les Allemands, des Espagnols qui avaient déjà été détenus au camp et qui, libérés à l’automne 1940, se trouvaient dans la région sans justifier d’emploi, des Espagnols en provenance d’autres camps fermés en raison des conditions de vie ou du faible nombre de détenus, des apatrides, des gitans, certains prisonniers de droit commun en attente de jugement (prostitution, marché noir, faux papiers, etc.). Après la Libération de la France, et avant sa fermeture définitive en 1946, y furent brièvement internés des prisonniers de guerre allemands, des français ayant collaboré avec les Allemands et des combattants espagnols qui avaient pris part à la Résistance, mais que leur volonté de mettre fin à la dictature de Franco rendait dangereux aux yeux des Alliés. Environ 64 000 personnes y ont été internées, et 1 072 y sont mortes, entre sa création en mars 1939 et sa fermeture à la fin de la guerre en août 1944.

mardi 1 septembre 2015

hello freddy my old friend/we came to love each other again ....



redevenu ami/ami avec l'ami beigbeder (le gracieux simili daney des RUSES DE FREDERIC (cinéphiles 3)/man, i forgot how i came to love that man so much/.and why, and how?

mardi 21 juillet 2015


LUIS MIGUEL OLIVEIRA: "vous connaissez un critique de cinéma français ... louis skorecki?" .... ... ... .... .... .... .... WILL OLDHAM: "ah, non, non"


declara vitória Luís Miguel Oliveira 14/11/2014 - 00:34 Conhece um crítico francês chamado Louis Skorecki? ................................................... ....Não, acho que não. ............................................Bom, ele é sobretudo crítico de cinema, um grande crítico de cinema. Mas também é um dylanófilo radical e há um par de anos editou um livro sobre Dylan. Vou-lhe ler aqui uma passagem do prefácio: "O único cantor vivo que tem alguma coisa a ver com a loucura-Dylan é Will Oldham". .............whoa! ........................Ele depois continua e fundamenta a comparação, mas aonde eu queria chegar é que sempre que me pareceu que na sua propria teatralidade, na questão das identidades, etc., havia aí uma espécie de rasto do percurso de Dylan... Bom, eu acho que ninguém deve ser condenado a viver as suas histórias com o nome que os pais lhe deram... Penso que com Robert Zimmerman [nome real de Bob Dylan] aconteceu isso, é um bom exemplo de alguém que quis inventar o seu próprio nome, mas no caso dele acho que não foi suficiente. Comigo a questão é complicada... Quer dizer, no teatro existe o dramaturgo, o actor e a personagem, e estes papéis são relativamente claros. Mas eu faço tudo, escrevo, toco, canto... O nome Bonnie "Prince" Billy nasceu daí, é uma tentativa de introduzir uma diferenciação entre autor, personagem, representação. Era menos complicado se só escrevesse, ou só cantasse. Se fosse, por exemplo, a Billie Holiday.

mardi 7 juillet 2015

trop tard pour voir/entendre skorecki à st denis ....


... mais pas trop pour revoir ST JOAN ... à la télé .... .... .... .... .... ..... .... ..... .... . ... ....l'un de mes films préférés, ever (just saw it on bruno deloye's ciné classics) "i'm a dream you're dreaming", says joan to king charles in a dream, man what a fabulous way to begin one of preminger's masterpieces .....

dimanche 21 juin 2015

dylan, 29 avril 2015, autumn leaves/les feuilles mortes


i love john ford


vu la première moitié de wagonmaster et la première moitié de pauline à la plage... le ford est évidemment un chef-d’œuvre sans doute l'un des plus films les plus curieux au monde (Eisenstein l'adorait) - et ce qui ne gâche rien, c'est le pilote de l'une des plus belles séries des temps héroïques du début de la télé, wagon train... le rohmer aussi est magnifique, langoureux, distingué, vulgaire, un vrai film de fille... tout comme la collectionneuse qui passait juste après, ce film sublime dont un ami disait que c'était l'histoire de deux pré-bobos dandys qui passaient leur temps à renifler le cul d'une fille, un boudin surexcité/surexcitant aux allures de légume, qui répondait au nom improbable d'haydée politoff ... ces deux rohmer teenage , je les adore ...

sugar baby, the very last great dylan song (2002)

I've got my back to the sun '/cause the light is too intense
I can see what everybody in the world is up against
Can't turn back/ you can't come back/ sometimes we push too far
One day you'll open your eyes and you'll see where we are
Sugar baby get on down the road/ you ain't got no brains nohow
You went years without me/ might as well keep goin' now
Some of these bootleggers/ they make pretty good stuff
Plenty of places to hide things here/ if you want to hide them bad enough
I'm staying with Aunt Sally/ but you know she not really my aunt
Some of these memories/ you can learn to live with and some of'em you can't
Sugar baby get on down the line/ you ain't got no brains nohow
You went years without me/ might as well keep goin' now
The ladies down in Darktown/ they're doin' the Darktown strut
Y'always got to be prepared/ but you never know for what
There ain't no limit to the amount of trouble women bring
Love is pleasing/ love is teasing/ love not an evil thing
Sugar baby get on down the road/ you ain't got no brains nohow
You went years without me/ might as well keep goin' now
Every moment of existence/ seems like some dirty trick
Happiness can come suddenly/ and leave just as quick
Any minute of the day/ the bubble can burst
Try to make things better/ for someone sometimes
you just end up makin' it thousand times worse
Sugar baby get on down the road/ you ain't got no brains nohow
You went years without me/ might as well keep goin' now
Your charms have broken many a heart/ and mine is surely one
You got a way of tearin' the world apart/ love, see what you've done
Just as sure as we're livin'/ just as sure as you're born
Look up, look up/ seek your maker/ for Gabriel blows his horn
Sugar baby, get on down the line/ you ain't got no sense nohow
You went years without me/ might as well keep goin' now
(from "love and theft", 2002)

bob dylan as jean renoir's creature?




dans son film sublime pour la télévision (le testament du dr cordelier), jean renoir donne à bob dylan, plusieurs dizaines d'années plus tard, l'occasion de mettre ses pas dans ceux de hyde/jean-louis barrault ....

samedi 7 mars 2015

skorecki 1982/ l'escalier de la haine (le rat conteur) //// c'est la toute première version filmée, le brouillon primitif du JUIF DE LASCAUX

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eugénie de franval (1973-1974)


il semblerait que la cinémathèque, en l'occurence serge toubiana lui-même, se soit engagé à tirer une copie "restaurée" de ce film (le brouillon du JUIF DE LASCAUX, trente ans plus tôt)qu'on ne peut plus projeter nulle part (il faut un projecteur double bande, ou pire encore, un appareil qui lise le 16mm/magnétique couché)

LOUIS SKORECKI'S LE JUIF DE LASCAUX, (2013-2015), bande annonce (2)


la musique est celle du film: i woke up one morning in may, l'un des deux seuls titres enregistrés par le cajun de la louisianne, didier hébert, le 10 décembre 1929, à la nouvelle orléans ....

vendredi 6 mars 2015

very best dylan song, last great version (2010)


bientôt mes cinquante ans de cinéma ...

... ... ... faut-il les fêter, oui ou non? .. des PIEDS DANS LES NUAGES (1966) au JUIF DE LASCAUX (2015), y a-t-il matière à exposer ma filmographie? ah oui, diront certains ... ah non, jamais, diront les autres ... ne vous en faîtes pas: skorecki a toujours le dernier mot ... ...

mumford sings dylan's lost lyrics


33 years ago: dylan's forgotten funky song, reggae way


grateful dead play dylan's visions of johanna (one of jerry garcias's last great performances): better than dylan's version? of course ...


post scriptum/ jerry garcia and the grateful dead do dylan


post scriptum 2/ dedicated to jane bowles by pb and ls


greatest old gnawa and blues singer/recorded by paul bowles in 1959 (dedicated by louis skorecki to jane bowles)

best non american vocal performances of 20th century

... ... ... ... ... ... ... .... .... .... ... ... ... mordchaï hershmann, best filmed perforlance of a jewish/polish cantor of last century ...

ustad amir khan, singer supreme of last century for muslim india ... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... nazam el ghazali, very best singer of last century in irak

jerry garcia, phil lesh, bob weir play she belongs to me


sugar baby (from "love and theft") est en 2002, la dernière grande chanson de dylan, dans sa version originale immaculée (changement de rythme, de pulsion, d'âme)


samedi 7 février 2015

réfléchir sur les raisons historiques et religieuses ...

... qui interdisent dans l'islam et le judaïsme non seulement la représentation d'un prophète, mais aussi la représentation de toute figure humaine parce qu'elle représenterait ... ... ... -étant faite à son image- ... ... dieu lui-même ... ... ... ... .... ... ... .... .... .... .. . .... .... .... .... .... .... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .... .... ... ....

mercredi 14 janvier 2015


au moment de quitter LIBERATION, pierre marcelle se souvient de skorecki

Parmi cent autres et plus encore qui firent ce journal, je me souviens de Louis Skorecki (il quitta le journal au printemps de 2007, lors du re-retour de Laurent Joffrin), et plus particulièrement de Louis Skorecki organisant un jour à des fins obscures ce sondage express devant les machines à café : «De l’amitié, de l’amour ou du travail, tu mets quoi devant, toi ?» Et comme, interpellé, je lui répondais que «le travail, bien sûr», il me gratifia d’un laconique : «T’es moins con que je croyais.» ... .... .... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... C’était son genre, à Louis, ce poète que la jeunesse et les vieillards regardaient avec des yeux ronds ou furieux arpenter pieds nus en toutes saisons «la vis» (vous savez, la rampe distribuant hier les parkings d’un garage, aujourd’hui les plateaux de la rédaction, et demain… mais demain est une autre histoire), et qui incarnait admirablement ce que pouvait être ici le travail : la tête et les pieds, ceux-ci évidemment au service de celle-là, comme auparavant le pétard vespéral inspirant les tables d’édition. (LIBERATION, 31/10/2014)


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."