vendredi 25 septembre 2009

dylan, godard .... and me
introduction en anglais ... pourquoi? comme ça, comme une chanson ....
i bet the last modern movie will be a godard movie ... a thousand spliced images for a new century.. i bet the last contemporary song will be a dylan song, a thousand words, a thousand new characters, a new tribe of friends, enemies, new music for centuries to come ...

bob dylan/positively van gogh
ne pas oublier que dans des circonstances mystérieuses, jamais complètement élucidées, la vie de ces deux la a basculé .... pas au même moment mais presque, a la fin des années soixante, leurs vies se sont déchirées, scindées en deux .... .... a quelques mois près, dans un même accident de moto .... vies fracturées, nouvelle identité schizoïde ... un art éclaté, radicalement nouveau se met en place: ni le cinéma, ni la musique ne s'en remettront ... deux maîtres sont en train de naître .... ou plutôt de renaître a l'art et a la vie .... ... ...
... une même méfiance, un dégoût presque pathologique pour les fans, ces groupies envahissants qui les terrorisent, les rapproche encore plus: dylan parle de ces admirateurs puants qui rampent sur le toît de sa maison pour le voir de plus près, godard imagine un personnage homonyme, joué par dutronc (dans sauve qui peut la vie) qu'un admirateur veut enculer...
... et moi, au fait? qu'est ce que je viens faire là-dedans ... disons que j'ai eu longtemps, comme beaucoup, la tentation d'être moi aussi quelque chose comme le dernier cinéaste .... c'était à la fin du siècle dernier, quand je croyais encore réaliser avant l'an 2000 la version définitive de l'escalier de la haine, celle que j'appelais le juif de lascaux ... qui devait être dans ma tête quelque chose comme "le dernier film", un mélange inédit de dodesk'aden et de skorecki/fellini ... en y renonçant, j'ai renoncé aussi à cette ambition puérile .... être le dernier cinéaste ... je laisse cela à godard, à garrel, à tant d'autres qui occupent déjà la place ....
(a suivre.....)

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" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."