Tourneur travaille avec une petite équipe et un producteur génial, Lewton, petit juif ukrainien, immigré aussi, qui a le génie du cinéma (Lui est un génie du cinéma, ce n’est pas la même chose). Ses films sont brefs – une heure quinze, c’est plus que suffisant –, ce sont des séries B ; ils manquent d’argent, ils doivent fait des entrées ; Tourneur travaille dans un art d’industrie, comme dit Louis Skorecki : il doit faire vite et bien. L’art naît de conquêtes, vit de lutte, meurt de liberté … Si l’on prend Pendez-moi haut et court (Out of the past),
tourneur/mitchum, 1947
Kirk Douglas en fait trop, Mitchum pas assez (comme toujours), et Tourneur ne fait pas assez durer le plaisir au Mexique, pays riche encore de son exotique sauvagerie. Le film fait une heure quarante, un classique français na pas besoin de tant de temps.
in les 4 vérités hebdo, journal d'extrême droite en ligne aux accents très PRESENCE DU CINEMA (nicolas bonnal, lundi 27 juin 2011)
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" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."
2 commentaires:
Michel Mourlet a récemment publié un ouvrage reprenant ses chroniques,gérard blain fréquentait jm LE PEN(sa fille ressemble à anne sheridan dans appointement in honduras),vous avez tout dit il y a douze années dans vos notices à propos de ford et fuller non?au moins cette prose d'extrème droite nous change des petits billets publiés aux inrocks ou ailleurs(de mauvais critiques de cinéma produisent la misère du cinéma actuel,ce que vous avez pu soutenir en ce qui concerne le public-dans lequel je me compte-enfin tout çà a même été dit en 1977 "contre la nouvelle cinéphilié,a part axelle roppert,pas grand monde pour vous donner envie d' aller voir un film.
le cinéma EST de droite
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