quant aux émules de pialat/fassbinder, soit 75 % du cinéma dit "d'auteur", vous imaginez d'ici la radicale médiocrité du programme ...
oui, l'exercice des ruses de frédéric (cinéphiles 3), et dans une moindre mesure celui de skorecki déménage aussi, a été profitable car il m'a permis d'inventer, sans avoir à le programmer, sans même le préméditer, un non-jeu d'acteur paradoxalement émouvant, qui passe par l'improvisation et la lecture .... ....
skorecki déménage
.... .... autrement dit, il m'a fait découvrir que le cinéma, même par le trou de la serrure, pouvait encore survenir, dramatiquement drôle comme un rire d'enfant ....
le cinéma sera toujours un mystère, de celà je me réjouis ... et je m'interdis plus désormais de laisser (sur)venir de désir d'en (re)faire ....
le cinéma sera toujours un mystère, de celà je me réjouis ... et je m'interdis plus désormais de laisser (sur)venir de désir d'en (re)faire ....
7 commentaires:
Anna Karina...un jeu d'acteur parfait, parce que imparfait...
cette séquence enfonce le cabotinage obscène entre de niro et l' actrice dans l'abominable cape fear de m scorcese,et rejoint l 'essai de jean pierre léaud pour les 400 coups,pendant ce temps l 'ineffable beauvois-qui vs avait cherché noise il y a quelques années-doit préparer encore un mauvais film,téchiné quant à lui finit par adapter djian.quelle misère
le cinéma dit "d'auteur" à hélas disparut, tout ce qu'il nous reste c'est un cinéma en croissant de lune que l'on remodèle avec la même patte mais dont la forme change à l'infini et qu'on donne a manger aux mômes la bouche grande ouverte, saleté de cinéma je viens de me rendre compte que je suis devenu l'un de ces mômes...
"Je crois que c'est un peu trop petit pour moi, donc je cherche plus grand"
C'est très drôle, beau et émouvant.
Merci pour ce que vous publiez et partagez ici.
ça m'a donné envie de revisionner la séquence où Fenix et Concha chantent "dejame llorar" dans le "Santa Sangre" d'Alejandro Jodorowski : un numéro de mime(s) plutôt que d'acteur(s) sur piano à queue, un seul mouvement de caméra (travelling latéral), de la lumière, quelques éléments de décor, le bleu très pâle de la robe de Concha collée à la chemise blanche de Fenix, tout ça/aussi peu pour une superbe chanson... la figure de la synecdoque, tout le film peut être vu et entendu ici... et peut être, même, tout le cinéma
cher debout
merci de ce que vous publiez ici, j'ai l'impression au moins de ne pas écrire pour personne .... un de vos commentaires m'a rempli de joie (c'est le seul que j'ai eu sur mes TROIS éloges de WILLARD ROBISON et de son sublime A COTTAGE FOR SALE)... malheureusement, d'une fausse manip je l'ai effacé .... vous disiez je crois que SAM BROWNE et MEL TORMé étaient les deux plus parfaits interprètes de cette chanson de rêve ... j'aimerais que vous me renvoyiez ce commentaire (pour moi la musique, et ce que j'en fais ici, m'importent infiniment plus, vous l'aurez compris j'en suis sûr, que le cinéma ....)
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