the naked dawn/le bandit (arthur kennedy/allan dwan, 1953)
sous le pseudo de nina et herman schneider, se cache julian halevy zimet, scénariste marxiste et verbeux, mis sur la liste noire du sénateur mc carthy .... le film est sublime ... arthur kennedy, qui a été finement dirigé par minnelli, n'a jamais été aussi mauvais ... tournage trop rapide ... ou bêtise d'ulmer? ou quoi?
voici maintenant quelques minutes d'un feuilleton anglais (merci à kapellmeister), mille fois mieux joué que le bandit, avec un sens de l'intelligiblité plus technique que les vieux codes de jeux hollywoodiens ne le permettaient ... qu'est-ce que celà prouve?
24 commentaires:
encore qu'elle (qui est cette jeune actrice sensée être mexicaine ?)s'en tire mieux que lui, si l'on veut bien oublier ses moments d'hystérie légère mais, vous avez raison, le jeu (la direction d'acteur) n'est pas la question et cette séquence ("rêver l'impossible étoile", pour citer le pénible "homme de la Mancha")n'en est pas moins bouleversante... "this magic moment" si l'on veut bien se donner la peine d'écouter les Drifters (qui en connaissaient un rayon, question magie)
tu penses debout , mec ... merci de passer ici ...
merci ... j'ai changé ma comparaison, ça marche aussi avec les anglais (i love british series, they still live through their common language with american factories -as did beatles and stuff)
l'accent de Kennedy n'arrange pas les choses!
et c'est le même problème dans le second extrait, les voix sont appuyées, faussement éraillées, les acteurs s'écoutent... tout sauf "fluent"...
et ce vieux Fuller qui cabotine et cachetonne dans une série française avec Johnny et qui très visiblement donne des indications au metteur en scène (la deuxième scène filmée à travers les jambes de la fille, la mort avec la fumée du cigare, etc). Un "bon casting" sauve un nanar? ou est-ce le plaisir du happy few (converti de longue date par Skorecki au génie fullérien ...)?
http://www.youtube.com/letopseries#p/c/96C3C3970025F969/2/nrs0ITzJX3I
ma question était la suivante: pourquoi un ulmer bâclé, mal joué, est -il sublime de baroque mal fagotté, et pourquoi y a t-il tant de cinéma là dedans, et RIEN là où c'est techniquement mieux joué, de nos jours, à la télé ou au cinéma?
MA réponse: le jeu d'acteur, quoi qu'on en pense, a toujours eu très peu à voir avec l'essence du cinéma, du temps où c'était cet art d'usine que j'ai tant aimé .....et encore moins à voir avec ce qui fait/faisait les grands films ...
suis-je plus clair, oui ou non
Renoir disait : « On aurait tort de négliger le soupir qu'une jeune fille pousse malgré elle ». Et Rivette, que le cinéma américain crève d'efficacité. Plus ni soupirs, ni temps morts, ni maladresses, ni tremblés, ni théâtre, ni direct : on ne quitte plus les rails, de sorte qu'on ne voit pas que c'est le même train qu'on prend, des centaines de fois.
@Louis Skorecki : J'avais bien compris le propos. sans doute le mien n'était-il pas très clair. Ce que je voulais simplement dire, c'est que si l'ont peut faire de très beaux films avec des acteurs qui jouent faux, ou qui cabotinent à mort, et de mauvais films avec des acteurs qui jouent très bien, le spectateur peut aussi simplement prendre plaisir au jeu de certains très bons acteurs. Que vous trouviez qu'une série comme "Game of Thrones" soit le degré zéro du cinéma, je n'y vois aucun inconvénient. Je ne dis pas que c'est magique ou je ne sais trop quoi. J'ai bien dit : série qui ne prétend pas être autre chose qu'un bon divertissement. Ce n'est pas du cinéma, ça n'y prétend pas, ce ne sera jamais du niveau d'un John Ford pas très bien (dans l'ensemble) joué - "Frontière chinoises", par exemple. Je n'attendais pas autre chose qu'un divertissement en regardant cette série, or, j'ai aussi trouvé quelques très bon acteurs, que j'ai eu indéniablement plaisir à voir en action. Et j'ai bien dit que ce que j'aimais chez les acteurs anglais, c'était leur sens du théâtre. Ce que j'aime dans les quelques scènes qu'on voit dans cette vidéo, c'est le jeu "comme au théâtre". On n'est pas au cinéma, mais on n'est pas non plus dans la série de base amerloque, avec tous les tics de jeux naturalistes qu'on voit dans toutes ces séries. On est dans un type de jeu à l'anglaise, avec ses tics à lui, que je préfère au type de jeu façon série américaine. J'avais bien compris le propos : "le grand cinéma ne dépend pas de la qualité du jeu des acteurs". D'accord. Mais j'ajoute : on peut quand même prendre plaisir à visionner quelque chose de pas très bon, voire d'anodin, juste parce qu'il y a un ou de très bons acteurs dedans. Ce n'est pas la même chose, certes, mais c'était juste une remarque en passant.
je suis à 100% d'accord avec vous ... mais il y a une seconde partie à mon propos: questionner ce fait, ou pltutôt faisait, les grands films ... c'est mystérieux, ça le restera ... je dis simplement que l'art perdu du cinéma ne tient pas sur les acteurs, il n'est pas centré sur eux, pas plus que sur la photo, la lumière, le cadre ...
sur quoi alors? c'est à partir de là qu'on avance des hypothèses ... pour ma part, même vagues, j'en ai quelques unes ...
PS. welles n'aimait que les acteurs ... et il avait raison ... il disait :"vous les jeunes, en france, vous voulez tous être metteurs en scène, soyez acteurs nom de dieu, c'est là que ça se passe ..."
il a raison ... sauf que ça se passe ailleurs ...
C'est mystérieux et c'est bien pour cela qu'il est très difficile de répondre à votre question. J'ai bien quelques idées, moi aussi, mais elles ne me semblent pas très originales, et il est fort possible qu'elles soient à côté de la plaque. Je pense qu'à l'époque de l'âge d'or du cinéma, et l'extrait que vous avez mis sur votre blog tend à l'illustrer, la façon de faire était plus naïve, dans le bon sens du terme, très premier degré, que ça joue mal ou bien, que ce soit techniquement bien filmé ou pas trop. Je pense qu'on ne se posait pas vraiment la question de "l'effet de réel" - c'était un concept qui n'était pas du tout d'actualité. Certains acteurs étaient très techniques, parce qu'ils venaient du théâtre, d'autres étaient de purs produits de cinéma, il y avait du bon et du mauvais dans les deux catégories, mais ce n'était, en effet, pas l'essentiel. Il y avait surtout une façon non-intellectuelle, chez beaucoup de réalisateurs, de concevoir les choses, une absence de théorie à la noix à l'intérieur des films, un refus de considérer le cinéma comme de la grande culture, qui fait que des "navets" (excusez le terme) comme celui de Zimet, ou des films très intelligents et très bien joués comme "Heaven can wait" (qui m'a toujours beaucoup émue pour des raisons tout à fait personnelles) ont une fraîcheur absente de la quasi totalité de la production cinématographique actuelle. Ce sont quelques idées, comme ça, en passant.
A propos de Games of Throne, Kapellmeister écrit : Ce que j'aime dans les quelques scènes qu'on voit dans cette vidéo, c'est le jeu "comme au théâtre". Il me semble au contraire que le jeu des acteurs de Games of Throne n'est pas théâtral. Il est précis, carré, il épouse parfaitement l'emmêlé de l'intrigue, l'acteur y joue parfaitement son rôle, avec assez de souplesse pour se rendre un rien imprévisible, il n'exagère pas, ni dans un sens (silences, sous-jeu appuyés), ni dans l'autre (cabotinage), il est justement... naturaliste, au sens où on a cherché le maximum de naturel (bien nécessaire vu que l'action se déroule dans un Moyen-Âge de fantaisie). Dans la plupart des films américains actuels, dans les bonnes séries comme Torchwood ou The Wire, et même Mad Men, c'est ça qui est recherché, et trouvé : des acteurs passe-partout qui nous collent à leur toile. On trouvera peut-être ça "d'époque" dans trente ans, comme certains trouvent daté le jeu de James Stewart dans les films de Ford, mais la différence est que Stewart occupe la scène, tandis que les acteurs de Games of Throne occupent l'image, ils se fondent dedans, ils ne l'excèdent jamais. L'important, c'est la fluidité du récit, le jeu (GAMES) des points de vue. Tout ça découle bien davantage de Hitchcock que de Walsh, Ford ou McCarey. Le storyboard et ses figurants ont gagné la partie, on a le maximum de sécurité, pour finalement ne raconter que des histoires d'insécurité, ce qui est assez curieux.
@Griffe : J'aurais dû être plus précise ou plus claire quand je parlais de "Game of Thrones". C'est l'actrice irlandaise Michelle Fairley que je trouve particulièrement bien dans ces extraits. Et son jeu est marqué par la pratique du théâtre. Ses expressions et ses accents sont plus appuyés que ceux des autres acteurs (le vieux lord cabotin et geignard mis à part, très personnage de théâtre, lui aussi). Le reste du cast n'a rien de particulier. Il est bien, comme il faut dans ce genre de séries. Fairley a nettement plus de poids et n'hésite pas à en faire plus que la moyenne. Il y a des moments où j'entends des accents typiques du théâtre anglais classique (qu'il m'est arrivé d'aller voir en V.O.). Mais bon, c'est un jugement personnel qui peut être contesté. Je m'arrêterai là-dessus parce que, pour le coup, on est très loin du sujet abordé par Louis Skorecki dans son article.
(le choix est quand même un peu injuste car le second est vraiment très mauvais)
le premier raconte une histoire d'humiliés et d'espoir de vie meilleure, le second les arcanes du pouvoir où le peuple n'est pas dans le tableau
le premier filme les corps en plan large et nous laisse voir ou ne pas voir l'épaule qui se découvre (il nous fait confiance pour le voir), le second est comme une séquence de signes à décoder dans le bon ordre, sans ambiguités (parler d'effet de réel me semble inexact de ce point de vue)
le premier est bricolé, le second polissé
le premier est tourné vers nous, le second nous demande de le regarder
le premier use des mots comme la poésie ou le feuilleton populaire, le second comme un rapport d'activité
il me semble le grand cinéma est plutôt asocial (sans le revendiquer), les séries télévision rarement (ou le revendiquent comme un argument marketing)
le premier est vibrant (même si un peu raté), le second est comme un poisson mort
peut-être aussi que le grand cinéma ne fait pas forcément du cinéma (comme on peut dire qu'un article ou un texte sur Internet est comme un film ou de la même façon un film de ford comme un fragment de shakespeare), alors que le mauvais cinéma se définit clairement comme du "cinéma".
Je sens que j'abuse un peu sur ce dernier argument, mais cela rejoint une discussion que j'ai eue hier avec une personne hier voulait absolument que j'aille voir "une séparation".
et je me rends compte qu'un texte sur Internet remplit plus mon coeur et mon imaginaire qu'un film qui - je le suppose peut-être à tort - part du modèle standard d'acteurs et d'actrices jouant le mieux du monde un scénario intelligent.
[et c'est pourquoi le "club skorecki" est un endroit que je fréquente avec tant de joie]
@Denis: vous cogitez joyeusement, sans trop aller à contre-sens de ce que j'essaye, quelquefois poussivement, de mettre en lumière de ce qui reste de "cinéma" à la télé ou au ciné ... pas grand chose, en effet ... sauf à aller voir pater, le plus beau film de welles depuis filming othello, même s'il est signé cavalier ...
J'ai "binné" les commentaires en rapport avec le Bochco, lui-même supprimé par vous, vu que ça avait l'air de porter à confusion. Vous savez, Louis, le problème, ici, vient peut-être aussi d'une question de perception. Art d'usine, accident magique, etc, je veux bien, mais je dois dire que cette extrait du "Bandit", je le trouve juste consternant de nullité. Pas seulement à cause du jeu, non : je le trouve totalement nul. Ça me crispe moins que le Bochco que vous aviez posté (pourtant, j'aime bien Bochco, normalement, mais là, je ne sais pas, peut-être que j'étais mal lunée), mais ça m'épuise. La magie, elle m'est passée carrément au-dessus. Vous et d'autres, vous adorez : un gain pour vous, une perte pour moi. Je ne dis pas que je ne trouve pas certains vieux navets magiques. La première adaptation de "True Grit" (pas vu la deuxième, et je n'en ai pas l'intention), par exemple : l'un de mes westerns préférés, alors que j'ai tout de même tendance à soupçonner que c'est un navet. Pareil pour ce film de Houston avec Mitchum et Deborah Kerr (me rappelle plus le titre) : magique, alors que je me demande tout de même, par moments, si ce n'est pas carrément tarte. J'ajoute - et c'est sans agressivité, parce que je vous aime bien et que j'aime bien vos posts et vos vidéos musicales : je poste de plus en plus rarement sur votre blog parce que ce n'est pas nécessairement évident de poster en se disant qu'on risque de se faire rembarrer parce qu'on a aimé tel truc mais pas pour les bonnes raisons. Bref, j'aime autant aller sur youtube pour visionner vos vidéos musicales. Quand j'aime, je clique sur "j'aime" (j'ai fait une ou deux vidéos moi-même et je sais que ça fait plaisir d'avoir un retour), et basta - au moins, c'est sans risque. Au passage, puisque vous avez employé le mot, je précise qu'ont peut difficilement dire que je suis "cinéphile", dans la mesure ou je n'ai jamais lu un seul ouvrage critique sur le cinéma, ou je n'ai jamais acheté les revues de cinéma dites sérieuses, ou je n'écoute et ne regarde jamais d'émissions sur le cinéma, et dans la mesure où je ne regarde presque plus de films (mis à part de mauvais films d'horreur), qu'ils soient récents ou anciens : depuis quelques années, en effet, le cinéma m'emmerde ferme, j'ai beaucoup, beaucoup de mal à me concentrer sur un film du début à la fin - d'où l'aspect pratique de la série dont les épisodes ne dépassent pas les cinquante minutes, eh oui. La vérité est que j'ai toujours mis le cinéma loin derrière la lecture, l'opéra et la musique classique en général, et loin derrière le théâtre. Bref, c'est pas parce que je suis cinéphile que je ne comprends rien, c'est parce que je suis inculte. Sinon, avis à la population, ce n'est pas la peine de s'acharner sur "Le Trône de Fer" en soulignant que ce n'est pas magique comme le cinéma : en effet, ce n'est pas du cinéma, c'est une série. Le bouquin est beaucoup mieux, mais c'est une bonne adaptation. Cinquante minutes de télé, c'est bien foutu, ça fatigue pas, y a des rebondissements : très bon programme pour se détendre après une dure journée de labeur ^^. Avec un peu de chance, en plus, ça berce, et on s'endort devant. Que demande le peuple ? Et sinon, je vous assure, regardez bien Michelle Fairley, je suis sûre qu'au théâtre, elle brûle les planches ! Quand je dis que je préfère le théâtre...
j'avais l'impression d'être moins agressif, plus tolérant, j'ai dû me tromper ... sinon, votre long commentaire perso est passionnant ...
juste un détail: ce n'est pas parce que le cinéma n'est pas au centre de votre vie que vous y voyez moins clair ... la preuve ...
Agressif, je n'irais pas jusque-là :). Juste un peu brut de décoffrage parfois. Vous savez, si vous craignez que votre blog soit envahi par des fanatiques des Cahiers du cinéma ou de Positif, je crois que vous pouvez être rassuré : ça fait des années que vous ne parlez presque plus de cinéma, et je pense que les gens qui viennent ici viennent essentiellement pour vos vidéos musicales et les histoires que vous racontez. Bien à vous et bon weekend.
@Kapellmeister: mon commentaire n'était pas là pour déjuger ou mépriser la série en question (et donc vos goûts par ricochet).
Je serai absolument incapable de regarder cette série plus d'une minute, voilà : le problème est de mon côté plutôt que du vôtre !
@Denis : Mais vous faites les commentaires que vous voulez Denis, je soulignais simplement que la série en question ne réclame peut-être pas un tel investissement dans la critique. J'avais posté le lien surtout pour évoquer le jeu de l'actrice irlandaise Michelle Fairley, très bonne comédienne de théâtre - que cette série m'a fait découvrir, voilà. Mais je vois bien que personne n'a prêté attention à mes commentaires la concernant : tant pis. Vous savez, moi, les séries, elle sont juste là pour m'aider à me détendre quand je suis trop fatiguée pour ouvrir un livre. Alors bon, je ne vais pas aller me battre parce que certains pensent que Game of Thrones = caca. Ça, au fond, je m'en fiche. Je ne vois rien à redire à vos propos, même si je ne les partage pas (je ne les partage pas non parce que vous descendez la série en flammes, mais parce que je trouve que cette série ne prétend absolument pas à ce que vous lui reprochez de ne pas être). Il y a juste un truc qui m'a fait tiquer: "le second les arcanes du pouvoir où le peuple n'est pas dans le tableau". Que ce soit dans les romans courtois ou dans les chansons de geste, les deux principaux genres qui inspirent la littérature de fantasy, le peuple est rarement dans le tableau, et surtout pas quand il s'agit de nous présenter les arcanes du pouvoir. Je ne vois donc pas trop en quoi cela pourrait être un reproche. C'est juste comme ça que fonctionne le genre. Ensuite, on peut ne pas aimer, c'est sûr ...
Magie, magie, vous avez dit magie ? Et non pas Maggie, ce qui nous ramènerait pourtant aux heures bénies du (punk ?)rock anglais. J'ai dit magie.
Je dis magie en essayant de me souvenir (mal, c'est déjà si loin) des films de Jiri Trnka parce que je me dis que j'aimerais les voir, maintenant avec mes enfants et leur dire que je trouvais ça magique quand j'avais leur âge. Tant pis si ça ne leur plaît pas ou que ça me tombe finalement des yeux. Car c'était quoi si l'on en fait l'inventaire : des marionnettes, bois, tissus, papier, peinture, lumières, mécanismes à ressorts et poulies, de l'image par image, de la féérie façon mâtinées au Châtelet, etc. Le tout mis sur pellicule et écran. Vieilles techniques, vieilles recettes.
De la magie donc (chapeau claque, baguette magique et la dose de crédulité pour qu'elle advienne). De la poudre aux yeux. Devenue aujourd'hui souvenir. Tout ce qui reste du cinéma, des films, des concerts, des amours, des voyages en train, des files d'attente, des heures de lycée, etc. Du flou. Du shimmy dans la vision comme disait Hergé (mais je crois que ça s'adressait à la télévision). Ce qui n'empêche pas de voir. Absolument pas. De voir des images.
@debout : ce que vous dites me paraît tellement juste. Du flou, des souvenirs d'images et de sensation : c'est l'essentiel du cinéma, pour moi aussi.
@Kapellmeister & debout: du fou, du flou, oui, c'est ça ... au point que je me demande parfois si le cinéma, ce n'est pas essentiellement ce qui s'oublie ... et pas ce dont on se souvient ...
Chercher l'oubli, chercher la femme, chercher l'idole... "memories are made of this" me rappelle Dean Martin...mais pas s'oublier, du moins pas encore (il est trop tôt, ce sera pour plus tard) ou bien c'était il y a très longtemps... le cinéma, c'est un peu l'enfance encore qu'on ne soit plus dans l'enfance du cinéma.
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