merci pour le programme, Louis, je serais curieux de voir L'Escalier de la haine, Eugénie de Franval et Skorecki déménage. Cela dit, si par extraordinaire j'allais à Belfort, n'attendez pas de miracle de ma part : je suis encore plus nul que le cinéphile festivalier de base... A part ça, fait plaisir de retrouver le grand Frank sur votre blog (et puis Ava)...
1. voyez surtout l'escalier de la haine, c'est le plus étrange, le plus personnel, le plus poétique de mes films 2. on peut juste dire: j'aime les couleurs, le bleu m'a plu, c'est mieux que rien ... mais rien, c'est déjà ça 3. j'espère bien croiser deux ou trois vivants: nathanaëlle, casper .... juste pour me sentir moins seul ....
— Pourquoi tu sautes partout ? — Il va à Belfort ! — Et alors ? — Raoul Walsh émoi, tu connais ? — Quand tu parleras normalement, tu me feras signe... — Eugénie de Franval, tu connais ? — Font et Val ? — Franval, bougre d'andouille ! Ici, Val n'a pas droit de cité. — ... — Voilà ! C'est bien. — En démocratie... — Tais-toi ! Ici, tu as le droit de parler de la belle Axelle Roppert, de la magnifique Axelle Roppert, de... — Calme-toi ! — Bon. — Et tu ne parles pas de Louis Skorecki ? — Il faudrait écrire un livre ! — Pourquoi ? — Parce que Louis Skorecki est une énigme. — Comment ça ? — Tu connais beaucoup de Louis Skorecki, toi ? — Je n'en connais aucun. — Tu vois !
Un seul P n'enlève rien à la grâce d'Axelle Ropert, mon meilleur souvenir des Cinéphiles... avec la "petite" Nathanaelle croquant sa pomme face caméra. Et la pimbêche à vélo, c'en est où ?
Samedi, Louis, vous ne serez peut-être pas aussi seul que vous le pensez.
Premièrs souvenirs de Belfort. Vu une très belle version du Retour des cinéphiles, plus fluide, plus légère que la version DVD ; L'Escalier de la haine, un objet étrange, très personnel mais convaincant et puis Skorecki déménage, qui bascule lentement de la comédie la plus légère (Skorecki est un personnage, comme on dit) au malaise le plus absolu (la scène ultra violente du comité de rédaction du dimanche matin). Les deux Louis, filmés par les caméras de vidéo-surveillance de Libé, s'éloignent, au pire comme des fantômes, au mieux comme Charlot et son "kid" qu'on espère retrouver un jour plus vivants que jamais.
merci casper d'avoir été là, discret, chaleureux, fidèle .... belfort s'est passé moins mal que je ne le craignais mais bon, c'est juste un festival de plus pour un cinéaste de moins .... si vous voyez ce que je veux dire ...
Bonsoir Louis, je n'ai pas été d'un grand soutien à Belfort. Je vous ai même un peu lâchement abandonné face aux quelques spectateurs venus voir "Skorecki déménage". Je pense beaucoup à ce film depuis samedi. Autant dire que je pense aussi beaucoup à vous ces temps-ci. Portez-vous bien.
discrétion, chaleur, amitié, vous étiez tout ça, cher casper ... en silence ... le silence fait les plus belles phrases et demeure, longtemps après que les mots se soient envolés
Louis, ce que vous dites du silence est très flatteur pour moi, mais je dois vous avouer une chose : je crois que je deviens un peu dur d'oreille. A Belfort, dans cette cafétéria des Cinémas des Quais où nous nous sommes rencontrés, le bruit ambiant m'empêchait de saisir tout ce que vous disiez. D'où ces silences pendant lesquels j'essayais de comprendre la fin d'une phrase ou le début d'une autre avant de reprendre le cours de la conversation. Bref, je deviens sourd (je précise au passage que ceci n'a évidemment aucun lien avec certaine pratique qu'on peut voir à la fin d'Eugénie de Franval, si vous voyez ce que je veux dire...).
16 commentaires:
merci pour le programme, Louis, je serais curieux de voir L'Escalier de la haine, Eugénie de Franval et Skorecki déménage. Cela dit, si par extraordinaire j'allais à Belfort, n'attendez pas de miracle de ma part : je suis encore plus nul que le cinéphile festivalier de base... A part ça, fait plaisir de retrouver le grand Frank sur votre blog (et puis Ava)...
On va se cailler les miches, dans cette ville de l'Est! J'ai hâte de te croiser au détour d'un film...
1. voyez surtout l'escalier de la haine, c'est le plus étrange, le plus personnel, le plus poétique de mes films
2. on peut juste dire: j'aime les couleurs, le bleu m'a plu, c'est mieux que rien ... mais rien, c'est déjà ça
3. j'espère bien croiser deux ou trois vivants: nathanaëlle, casper .... juste pour me sentir moins seul ....
Cher Louis,
En ce temps-là, il déménageait à Belfort.
— Pourquoi tu sautes partout ?
— Il va à Belfort !
— Et alors ?
— Raoul Walsh émoi, tu connais ?
— Quand tu parleras normalement, tu me feras signe...
— Eugénie de Franval, tu connais ?
— Font et Val ?
— Franval, bougre d'andouille ! Ici, Val n'a pas droit de cité.
— ...
— Voilà ! C'est bien.
— En démocratie...
— Tais-toi ! Ici, tu as le droit de parler de la belle Axelle Roppert, de la magnifique Axelle Roppert, de...
— Calme-toi !
— Bon.
— Et tu ne parles pas de Louis Skorecki ?
— Il faudrait écrire un livre !
— Pourquoi ?
— Parce que Louis Skorecki est une énigme.
— Comment ça ?
— Tu connais beaucoup de Louis Skorecki, toi ?
— Je n'en connais aucun.
— Tu vois !
Amitiés,
Jean-Christophe
Axelle RoPert avec 1P, pas deux...enfin Jean-Christophe!
Un seul P n'enlève rien à la grâce d'Axelle Ropert, mon meilleur souvenir des Cinéphiles... avec la "petite" Nathanaelle croquant sa pomme face caméra. Et la pimbêche à vélo, c'en est où ?
Samedi, Louis, vous ne serez peut-être pas aussi seul que vous le pensez.
la pimbêche attend, avec ou sans vélo, qu'on s'occupe d'elle ... enfin, je crois ...
elle mouille?
Premièrs souvenirs de Belfort.
Vu une très belle version du Retour des cinéphiles, plus fluide, plus légère que la version DVD ; L'Escalier de la haine, un objet étrange, très personnel mais convaincant et puis Skorecki déménage, qui bascule lentement de la comédie la plus légère (Skorecki est un personnage, comme on dit) au malaise le plus absolu (la scène ultra violente du comité de rédaction du dimanche matin). Les deux Louis, filmés par les caméras de vidéo-surveillance de Libé, s'éloignent, au pire comme des fantômes, au mieux comme Charlot et son "kid" qu'on espère retrouver un jour plus vivants que jamais.
merci casper d'avoir été là, discret, chaleureux, fidèle .... belfort s'est passé moins mal que je ne le craignais mais bon, c'est juste un festival de plus pour un cinéaste de moins .... si vous voyez ce que je veux dire ...
Bonsoir Louis, je n'ai pas été d'un grand soutien à Belfort. Je vous ai même un peu lâchement abandonné face aux quelques spectateurs venus voir "Skorecki déménage". Je pense beaucoup à ce film depuis samedi. Autant dire que je pense aussi beaucoup à vous ces temps-ci. Portez-vous bien.
discrétion, chaleur, amitié, vous étiez tout ça, cher casper ... en silence ... le silence fait les plus belles phrases et demeure, longtemps après que les mots se soient envolés
Louis, ce que vous dites du silence est très flatteur pour moi, mais je dois vous avouer une chose : je crois que je deviens un peu dur d'oreille. A Belfort, dans cette cafétéria des Cinémas des Quais où nous nous sommes rencontrés, le bruit ambiant m'empêchait de saisir tout ce que vous disiez. D'où ces silences pendant lesquels j'essayais de comprendre la fin d'une phrase ou le début d'une autre avant de reprendre le cours de la conversation. Bref, je deviens sourd (je précise au passage que ceci n'a évidemment aucun lien avec certaine pratique qu'on peut voir à la fin d'Eugénie de Franval, si vous voyez ce que je veux dire...).
spurd ou pas, vous entendez quelque chose à ce que j'essaye de dire depuis des années, et ça me réchauffe le coeur
Vous réchauffer le coeur, Louis, c'est mon programme minimum (et bien le moins que je puisse faire).
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