samedi 1 janvier 2011

1966: les pieds dans les nuages (et la tête dans la lune)


summer 1966: i'm directing my first film, les pieds dans les nuages (et la tête dans la lune), starring niki de st phalle's daughter, laura, and my friend emmanuel crimail (who just died).... music by archie shepp (a solo he offered me in 1965, in new york) and monteverdi's le combat de tancrède et clorinde, mixed with l'orfeo ...
at the same time
, dylan embarks for his best series of concerts ever (highlights are melbourne and sydney, that i posted a long time ago on youtube before some kind of web sheriff paid by sony/columbia chased me) ... i had seen dylan the previous summer (1965) in newport and in a new york studio where he was recording highway 61 revisited ...

4 commentaires:

Philippe L a dit…

Tiens je « suis » de la même année que votre premier film ! je ne sais pas si c’est vraiment une bonne année… enfin pour la musique j’ai l’impression que ce n’est pas si mauvais que ça (Pet Sounds, Revolver, Fifth Dimension, Blonde on Blonde, le premier Tim Hardin…) j’ai plus de doute quant au cinéma (un bon Bresson, un faible Pollack que j’aime parce que j’aime Natalie Wood, pas grand-chose d’autre.. )

skorecki a dit…

sans vouloir radoter (pour la énième fois), le grand cinéma classique se termine dé-fi_ni_ti_ve_ment entre 1955 (hitchcock présente) et 1958/59, avec rio bravo: chef d'oeuvre surligné,maniéré, qui ne s'en sort que grâce au déguisement homme/femme (le minstrel cinéma)...
pour la musique, la cassure est heureusement plus tardive, encore que je tienne pet sounds ou sgt pepper comme l'abatardissement du concept album (surlignage, boursouflure ...) ... (à suivre)

skorecki a dit…

(la suite)
seul sinatra, l'inventeur en 1952 du 33 tours populaire (25 cm, puis 30)saura jusqu'en 1962/63 lui gardé sa légèreté ...pour moi, le disque,n c'est deux titres, et c'est tout, les albums vraiment géniaux n'ayant été que de somptueuses et provisoires exceptions ... la musique que j'aime, comme le cinéma, est un art d'usine ... sans l'usine, il n'y a plus que du faux art ...
on a mis un siècle à y arriver, mais on y est ... dans ces musiques usinées ou artistes, et jamais plus les deux ... la catastrophe qui est arrivée au cinéma, a ENFIN contaminé la musique ...
vive les morts (et merci de vos remarques toujours judicieuses, et de vos goûts musicaux exquis)

Philippe L a dit…

Évidemment, quant à l’usine, je suis avec vous. Chez Wilson je trouve la boursouflure (la grenouille qui veut se faire plus grosse que) dans son projet suivant : Smile… les chansons de Pet Sounds tiennent, encore un peu toutes seules (même si c’est le début de…) Revolver est un peu pareil et c’est Sgt Pepper qui me tombe des oreilles…


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."