lundi 5 décembre 2011

lee morse, mon amour


j'avais oublié à quel point j'aimais lee morse, ce mélange invraisemblable de vaudeville et de broadway, de ballade jazzy et de country yodel, une petite bonne femme à trois octaves qui a ruiné sa carrière plus vite qu'il ne faut de temps pour l'écrire .... elle a commencé à enregistrer en 1924, ce petit film vitaphone, a million's me, est de 1930 ...

3 commentaires:

debout a dit…

Quand, dans le petit film, elle débarque dans le bar, en cheveux et guitare en bandoulière façon mitraillette, moralisant cette pauvre blonde par la toute puissance du yodel, je vous comprends, il est alors difficile de ne pas tomber amoureux.
Foutue chanteuse, elle a quelque chose de Mary Margaret O'Hara (enfin, c'est plutôt cette dernière qui est redevable à Lee Morse), quelque chose dans la dégaine, l'allure, le cheveux rebelle, le port de tête, ce mélange d'ironie et de séduction...
Merci, superbe découverte (enfin, pour moi, s'entend !)

debout a dit…

"if you must have the rainbow, you must have the rain" dit-elle... aussi n'ai-je pas hésité à me procurer le disque (double, non ?!) de chez Jasmine ("fills the air" comme le chante une autre chanson)

skorecki a dit…

oui, c'est le disque ... une merveille ... trop peu connue ...


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."