vendredi 21 décembre 2007

hey louis, remember how you used to go to movies with eric?



NOW, you ONLY WATCH TV ...
YES, AND I LOVE IT.

why, oh why, do i listen to these supid cowboys????
EVERY WEEK, I'LL SELECT ANOTHER ONE

NEW, NEW, NEW
KEITH URBAN/STUPID BOY

here's another plouc singer from cowboy land (same as bobby dylan), and he sings with his angel's voice and a fabulous TECHNIQUE no one has in france.
if this is america, i'm an american ...

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Allons, allons, quel genre d'oiseau est-ce là ?

Anonyme a dit…

Ah ben alors faut le savoir que vous etes la: je vais repandre la bonne parole, en signature de mes mails.

Bon vent.

Philippe L a dit…

Un papillon c’est posé sur ma joue, le « Nabokov's blue . En fait non il n’y a pas de papillon ce n ‘est pas la saison.. donc réchauffons-nous car ce que nous perdons en chaleur nous le gagnons en souffrance…

Anonyme a dit…

Tes lecteurs sont-ils d'autres oiseaux migrateurs ? Envolés ?

skorecki a dit…

je suis là, entre les mots, entre les lignes, toujours à changer une virgule ou une vidéo
(merci de votre trace de passage)

Anonyme a dit…

Surprise de voir le nom de Truffaut apparaître sur votre blog. Même si c'est pour évoquer La Peau douce, "ce beau mélo d'amour et de honte", "cet autoportrait panique". Le meilleur Truffaut ? Qu'en pensent Moullet et Douchet ?

skorecki a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Merde merde, Stockhausen est mort. Je l'aimais bien.

Anonyme a dit…

Louis, il faut absolument que tu apprennes à faire des liens images vers tes videos, ton blog est presque impossible à ouvrir, un lien image qu'est-ce que c'est, une image qui lorsque l'on clique dessus te renvoies vers la vidéo originale,

skorecki a dit…

ok, je vais essayer, mais je suis pas très fort en blog/blig, et en plus j'aime mieux quand y'a des images qui bougent sur mon blig:blog.
PS. tu as 128 kbps, ou 56 ?
nous, içci, malheureux comme des pierres, on n'a que 256kbps et ça marche très bien.
PS 2. tu es marocain ou quoi, anonyme? (là bas, chez les paysans du bled, c'est un luxe d'avoir 1 kbps, alors que ces crétins de français ont facilement du 24 mbps
PS 3. si tu es marocain, je prierais pour que tu te réveilles chinois ou américain demain ...

Anonyme a dit…

Une Question Existe t il un Disque
Sinatra Bill Miller en duo ?
Je ne connaissais pas ce Duo C'est
Merveilleux on ne se lasse pas . Je l'ai retouvé sur un site nommé NPR Music .Merci encore a vous de nous faire découvrir ces Merveiles
Jean Luc

skorecki a dit…

merci d'apprécier.
sinatra, c'est comme la bible ou ... ... ... ou la bible.
commencer n'importe où, chercher, les plus étonnantes choses en duo avec bill miller sont malheureusement en pirate, et kles rares cd pirate de sinatra que j'ai réussi _c'est difficile _ à me procurer sont souvent déjà inécoutables: je lme rappelle en particulier d'une discussion passionnante, vraiment, avec un "commentateur" dont j'ai oublié le nom, dont l'érudition/sinatra a failli me rendre fou, il y a deux mois.
il m'a parlé (il se reconnaîtra, et il est EVIDEMMENT bienvernu dans une telle discussion ...)de la supériorité, je crois que c'était de JOHNNY HARTMAN, sur sinatra qui n'artrivaitpas à chanter un standard d'ellington/strayhorn: lush life? mood indigo?, i don't remember, ah ah, old age, comme dit stumpy/walter brennan dans RIO BRAVO ...
j'ai failli devenir fou à rechercher le pirate de FS (que j'avais) et qui patinais juste au milieu des essais ratés mais sublimes de cette chanson, où on entend nettement nelson riddle à la fin dire à FS, crevé (il venait d'enregistrer cinq ou six CHEFS D'OEUVRE D'AFFILEE DANS LA JOURNEE): it's ok, we'll try it tomorrow, or next month, et sinatra dit: we'll try it in two or rthree years ou un truc comme ça ...
la chansdon qu'ils ont le plus faite, just the two of them, opiano/voix, c'est (ONE FOR MY BABY) and one more for the road que vous avez, e,n plusieurs versions de rêve, de ce blig/blog ....
PS. j'ai tout sinatra (tout), tout billie holiday, tout dylan, tout lee wiley, tout skip james, tout robert johnson, tout mississippi sheiks, tout butch cage, tout darby and tarlton, tout everly brothers,ça m'a coûté cher, et je ne réussirais pas à écouter tout ça dans ma vie, mais je vivrais vraiment mlioins bien sans les avoir: c'est le seul luxe absolu que je me permet.
PS2. sur sinatra, mieux vaut lire will friedwald ou granata (sessions) pour en savoir plus sur telle ou tel enregistrement.
PS 3 sur les chanteurs/chanteuses, rooners/crooneuses, "jazz" ou "on jazz", lire FRIEDWALD (jazz singing, je crois que c'est le titre), c'est la bible absolue (même s'il d'une crétineria maximum en refusant de créditer blossom dearie ou sylvia sims, ou jeri southern, ou bobby troup et en surestimant le "jazz" pur et les performances vocales "pures" , sans lui je n'aurais JAMAIS découvert, au milieu de centaines de disques, le PERRY COMO SUBLIME, le BING CROSBY à pleurer, le LOUIS ARMSTRONG ou le ELLA F. définitif(chanteuse que je n'aime pas beaucoup), les DICK HAYMES plus beaux que les plus beaux SINATRA,et tant d'autres: bhilly eckstine, ukulele ike (il en parle divinement bien) .... ..... ...

pour la soul, le livre de guralnick m'a aidé de même (et pour la country aussi dans une moindre mesure), ces livres, ces bios (gene lees sur peggy lee, les vies extraordinaires de HAROLD ARLEN, IRA GERSHWIN, COLE PORTER, IRVING BERLIN, HOAGY CARMICHAEL, JOHNNY MERCER .... ... ...), c'est tout ce que je lis depuis 7/8 ans.

Fell. a dit…

Hier soir (encore) j'ai écouté peggy lee...j'suis allée dardar sur amazon mais là... je ne sais que choisir. Je prends lequel de peggy lee ? C que je ne suis pas très argentée. Merci.

skorecki a dit…

il y a un "petit coffret" best of CAPITOL, de deux ou trois cd, pas ttrop cher, mais elle a fait 170 lps, alors ....
jeune peggy lee, sur labels "budget" anglais et français ...
"old peggy lee", de 50 à 65 ans,my favourite: PEGGY LEE SONG BOOK, sings HAROLD ARLEN (softly ....), at the london PALLADIUM (live) .. ... ....

Anonyme a dit…

voici un rebond de Libération qui nepeut que te faire plaisir, Louis
Rebonds



Lorsqu'il se pose en négatif du film industriel, le «film de festival» ne fait qu'en reproduire les conventions.
Cinéma, l'académisme d'auteur
Par Jean-Baptiste THORET
QUOTIDIEN : mercredi 7 février 2007
Par JEAN-BAPTISTE THORET journaliste à «Charlie Hebdo».
4 réactions
Dans son édito du dernier numéro des Cahiers du Cinéma, sobrement titré «Dégueulasse», Jean-Michel Frodon s'indigne de l'émergence insidieuse d'une expression «nouvelle» et «infâme» qui s'immiscerait dans les couloirs du CNC et autres organismes d'aide à la création cinématographique. Depuis peu (quand ?), on y entendrait ainsi parler de «films de festivals» (FDF), expression jugée «injuste», «infâme», «insultante». Pourtant, les FDF existent bel et bien, je les ai rencontrés. Ce sont les Films d'auteur académiques (FAA).
Il serait fastidieux de procéder ici à l'inventaire des codes et de la rhétorique du FAA. Mais il suffit de parcourir certains des innombrables festivals de cinéma qui ont lieu chaque semaine dans le monde entier (j'omets ici les vitrines cannoises, berlinoise et vénitienne) pour se convaincre, moyennant un minimum d'honnêteté, de l'existence d'un genre dont l'omniprésence n'a d'équivalent que sa rareté dans nos salles. Ce fut par exemple mon cas, au mois de novembre dernier, lors du festival du film de Séoul, qui m'avait honoré d'une invitation en tant que membre du jury. Huit jours de sélection intensive et une vingtaine de films venus du Chili, d'Iran, du Japon, d'Inde et bien sûr de France, vortex esthético-idéologique du FAA dont l'horizon terminal se résume aux films de Godard (dernière période) et des Straub. Le programmateur du festival était ainsi convaincu de l'extrême popularité du couple auprès de la critique française. Quelle ne fut pas son étonnement lorsque je lui fis remarquer que dans la France de 2006, les films de Michael Mann, de Tsui Hark, de Clint Eastwood ou de Brian de Palma, mobilisaient autant d'énergies critiques que ceux des Straub.
En quoi se distinguaient ces vingt propositions de cinéma parmi «les plus audacieuses» du moment ? A quoi ressemblaient les contours artistiques de cet altercinéma si vanté par Frodon ?
Il suffit d'ouvrir les yeux pour se rendre compte combien le cinéma d'auteur académique constitue le pendant naturel du cinéma industriel, moins son antidote ou son refus que son négatif parfait, son double inversé. Si le cinéma hollywoodien valorise la vitesse et le mouvement, le FAA lui, met un point d'honneur à ralentir le rythme (on parle alors de beauté contemplative), à étirer la longueur des plans jusqu'à l'immobilisme total. Si le cinéma industriel a tendance à surligner ses effets et à saturer ses plans d'informations visuelles et sonores, le FAA, lui ne montrera rien ou très peu. Ici, tout se passe alors dans le creux de l'image, et ce qu'il y a à voir n'est surtout pas visible. L'académisme ignore les frontières de même que le passage du grand ou petit marché ne garantit, a priori, aucun gain artistique. Pour des raisons rhétoriques et idéologiques (je suis ce que l'Autre n'est pas), le FAA a besoin de celui qu'il a érigé en ennemi puisqu'il s'y oppose et qu'il trouve dans cette opposition même, la matière de son identité. Ce que l'un filme, l'autre le rejette, et vice versa. Rabattre ainsi l'audace sur le simple refus, c'est prendre le risque de ne plus savoir distinguer Solaris du FAA indien The Forsaken Land , l'Avventura de l'iranien Portrait of Lady Far Away.
Si le cinéma industriel peut apparaître, souvent à juste titre, comme répétitif, formaté et véhiculant une idéologie consensuelle, le FAA en reproduit naturellement les travers et n'échappe donc pas à une forme d'académisme. D'une certaine façon, le FAA est l'allié objectif du film commercial. Il confond l'épure et le rien, l'abstraction et la pose, le vide et la raréfaction, la contemplation et l'ennui, l'enregistrement de la réalité et la vérité du réel qui, on le sait depuis les frères Lumière, n'a de chance d'advenir qu'à condition d'en fabriquer la fiction. Entre le pire film commercial et le pire FAA, un même néant est atteint, mais par deux chemins opposés. La caractéristique essentielle du FAA réside enfin dans le souci de ne jamais céder (ou le moins possible) aux sirènes du plaisir, de la forme, du spectacle, en bref, il témoigne d'une haine de la fiction, suspecte de faire le jeu d'un ultralibéralisme aliénant. Tel est son paradoxe: censé exprimer une irréductible et résistante singularité, il n'est que l'échantillon conventionnel, et donc interchangeable, d'une même formule.

skorecki a dit…

je reviens de locarno où j'ai eu le mauvais goût de présenter LE RETOUR DES CINEPHILES, c'est pire enccore, et c'est bien fait pour moi, je sais tout ça par coeur depuis VINGT ANS au moins ...
du coup, j'ai refusé de montrer ce film aux gens de rotterdam et je ne suis même pas allé accompagner mes CINEPHILES 4 à turin où il passait il y a une diçzaine de jours.
le pire du pire ce sont les specateurs: 99% de crétins en salles, 99,99% d'idiots en festival, d'où médiocrité des films, l'équation est simple, fallait juste la poser.

Anonyme a dit…

Je tombe aujourd'hui sur votre discussion avec Jean-Luc, Louis. Je vous avais effectivement parlé de Lush Life, interprétée divinement bien par Johnny Hartman, là où je savais que Sinatra n'était pas allé au bout. Je n'ai jamais eu l'occasion d'entendre cette version inaboutie, mais j'avais entendu dire, et vous me l'avez confirmé, que c'était un fabuleux ratage. N'ayant pas en ce moment les moyens de me lancer dans une quête des pirates de Sinatra, je fantasme ce morceau depuis un bon moment, les intonations de Sinatra, le moment où ça dérape... et les détails que vous relatez sur l'échange entre Sinatra et Riddle ne font qu'amplifier cette écoute imaginaire.
Vous m'aviez lancé à l'époque de cette discussion sur la piste du September Song de Jimmy Durante, et je tiens à vous remercier pour cette révélation. Son sens de l'intonation, l'originalité de son interprétation sont bouleversants. La voix de Durante m'a immédiatement accroché, mais il m'a fallu pas mal de temps pour "adopter" les arrangements (dont j'avais cru comprendre qu'ils étaient de Gordon Jenkins alors qu'ils sont signés Roy Bargy)qui donnent aux premières écoutes un sentiment de "too much". Vous aviez raison de me prévenir : c'est un disque qui se mérite. "It's a grower", comme ils disent outre-atlantique.

skorecki a dit…

i disn't know this expression "it's a grower", merci.
merci aussi d'aimer durante.
PS. vous mélangez deux disques, SEPTEMBER song d'un côté, et le cd durante/jenkins, encore plus bouleversant dans l'art des contraires, le génie des contrastes: voix de gravats, expressionisme déclamatoire, gromellements d'amour, et violons ... violons ...

Anonyme a dit…

Avez vous dans votre discotheque
After Hours Disque de Sinatra et Bill Miller Qu'en pensez vous ?
Ce disque me semble tres bien ?
Jean Luc

skorecki a dit…

c'est forcément très bien, sauf que mes disques sont à 2000kms de chez moi ....
j'ai TOUT SINTRA, donc je l'ai: sous cette forme ou une autre ...
PS. s'il y a la version de send in ...,ou celle de one for my baby, rien que pour ça le disque est fabuleux.


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."