je devrais dire monsieur bécaud ... à l'olympia, il avait été royal, et sur sa péniche, en juillet 2001, il m'avait reçu comme un prince ... il était assis en lotus à même le sol, un whisky et une cigarette à la main ... ses yeux faisaient des bonds de pierrot ... au bout de vingt minutes de conversation, il m'a demandé: "c'est quoi votre petit nom?" j'ai répondu "louis", et je crois que j'ai rougi ...
sand and sea (hollywood, novembre 1966)
... quand je disais qu'il m'avait reçu comme un prince, je voulais dire que c'était lui qui était un prince ... j'ai eu un sentiment rare d'intimité, de chaleur, de distance, un sentiment étrange que je n'ai éprouvé qu'en face des plus grands: elvis presley, john wayne, robert mitchum, jacques tourneur, raoul walsh, allan dwan ... le sentiment que c'était de grands personnages d'une modestie excessive, et d'une chaleur exceptionnelle ... quand bécaud est mort, à peine quelques mois plus tard, j'ai eu le sentiment de perdre un ami
4 commentaires:
Comment oublier votre portrait de Bécaud ? Je l'ai là, quelque part. Il ne me quitte jamais. Je veux dire que je le relis souvent. Je dois avouer un truc : grâce à vous, sur la péniche de Gilbert j'y étais aussi...
amities de gaya becaud
2 endroits avec plein de choses :
Blog gilbert becaud
et gilbert becaud 100millevolts .com
http://www.gilbert-becaud-100millevolts.com/
Enregistrer un commentaire