lundi 27 février 2012

les premières images de beverly kenney sont aussi les toutes dernières ... elle est à deux mois de son suicide


everything happens to me, is this jazz or not? mountain greenary, one of beverly's favourite tune from a musical, first sung straight then in a faster jazzy way? ... .... ... sur chaque pochette de disque elle avait une autre tête, blonde, brune, audrey hepburn like, ou plutôt jeune peggy lee, ou même jeune marilyn .... à la voir live, ce serait plutôt (eh oui, on n'y peut rien) du coté de la trop juive barbra streisand qu'il faudrait chercher ... hugh hefner chante juste dans son duo faussement improvisé avec beverly (makin' whoopee, à la fin juste avant le standard ralenti/sinatra, in the wee small hours of the morning) ... ne pas trop se moquer du patron de playboy: le meilleur disque de beverly, ellis larkins au piano, s'appelle beverly kenney sings for playboys ... ....

12 commentaires:

debout a dit…

Par ces températures flirtant avec le grand froid, ces dix minutes passées au coin de la cheminée prêtée par Mr. Playboy himself sont plus que les bienvenues.
Si de profil elle rappelle bien Barbara Steisand, de face je vois des traits du visage de la petite Laura Palmer, assassinée épisodiquement par David Lynch, percer sous le masque de Beverly, chanteuse alors en sursis.
Par contre, saura-t-on qui est la jolie brune assise à la gauche de Hugh Hefner ?

skorecki a dit…

et la voix, hein? et la voix?

Philippe L a dit…

Merci pour les images, merci pour la voix...

skorecki a dit…

merci philippe d'être là quand il faut ... toujours ...

Kapellmeister a dit…

C'est très beau. J'ai écouté le son sans les images (ça déconcentre, souvent, je trouve). Je regarderai la vidéo plus tard. Quant au nez, il me semble clair, vu certaines photos plus tardives, qu'elle se le fit refaire. :)

Kapellmeister a dit…

Au sujet de Playboy, je ne crois pas que vous nous ayez dit que BK était allée jusqu'à poser nue pour Hefner : http://lonesomebeehive.wordpress.com/2011/05/04/rock-n-roll-suicide-beverly-kenney-1932-1960/

:)

Kapellmeister a dit…

C'est vraiment tourné deux mois avant son suicide ? C'est dingue, j'étais persuadée que c'étaient des images de début de carrière. Il y a un point d'interrogation à côté de la date (1960) sur youtube.

skorecki a dit…

non, c'est ça, à deux/trois mois près c'est ça: jeune, sublime, potentiel commercial énorme, déprime sans doute amoureuse (homme, femme, à vous de choisir)... psychose bi polaire évoquée ici et là, on n'en sait pas beaucoupplus, sa meilleure amie millie perkins (ravissant mannequin et actrice à succès du JOURNAL D'Anne frank) en dit à peine plus ...
écouter, rêver ....

Kapellmeister a dit…

Au sujet du potentiel commercial : l'un des articles que j'ai lus sur elle disait que sa déprime avait peut-être été aggravée par le fait que le rock était en train de prendre définitivement le dessus sur le jazz, à la radio, et que cela avait plus ou moins condamné la carrière immense qu'elle aurait peu avoir si elle avait été plus âgée. Juste ou complètement à côté de la plaque ? Vous en savez nettement plus que moi sur BK et sur la période.

skorecki a dit…

c'est évidemment faux ... même si elle composé une chanson, qui avait disparu pendant 40 ans, et que j'ai envoyés sous skorecki7 sur youtubbe, i hate rock and roll, qui n'a par ailleurs qu'un intérêt aneccdotique .... combien de sinatra, de peggy lee, de dick haymes se seraient suicidés après l'invasion rock et l'invasion beatles?

Kapellmeister a dit…

C'est ce que je me suis dit, mais je me suis demandée si le succès continu d'un Sinatra et d'une Peggy Lee, immense talent mis à part, ne venait pas aussi du fait que leurs carrières étaient déjà très solidement établies quand le pop/rock est arrivé. Est-ce que ce n'était pas plus dur pour pas mal de talents du jazz vocal qui ont émergé dans les années 60 ? Là, pareil, c'est juste une idée comme ça en passant, j'en connais moins que vous sur la période, je le répète.

skorecki a dit…

n'oubliez jampais que sinatra lui-même était dans un creux suicidaire au début des années 5O, dont deux sursauts providentiels l'ont sauvé: son interprétation glamour dans TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES et le début de ses chefs d'oeuvre/concepts chez CAPITOL ....
he was mean and hungry, maigre et sublime, un enfant à protéger, un homme à aimer ...


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."