lundi 13 février 2012

LES PIMBêCHES A VéLO (sans vélo)



LA PIMBêCHE, prologue
"C'est trop invraisemblable, regarde-moi ça, c'est Melvil, là en terrasse" ... ... .... "idiote, c'est le fils Garrel" .... "ah oui, c'est Louis, allez, on le drague, il est mignon comme une fille ..." .... "pourquoi pas? oui, allez, on y va ... ... "

Elle rêve, la jeune fille. Jour et nuit, elle ne fait que ça.

LA JEUNE FILLE, C’EST MOI.
Enfin, c’est moi et ce n’est pas moi, si vous voyez ce que je veux dire.
Vous ne voyez pas ? Tant pis. C’est mon film après tout, pas le vôtre.
C’est mon histoire, mon histoire, mon histoire. À moi. À moi. À moi

La jeune fille rêve qu’elle est une actrice, une star.
Comme elle le dit joliment : « je rêve à mon quart d’heure de gloire ».
Pas une vraie vie de star, juste un quart d’heure de gloire, avec le goût amer et pressé de la célébrité.
Y goûter, juste une fois. Et si Warhol était passé par là ?
Ce n’est pas lui, là-bas, à vélo ? Andy ? Andy ? C’est toi ?

Un garçon se retourne, il a un air de star de l'underground ou quelque chose comme ça.
Un peu usé, un peu chelou, un peu punk, ou plutôt post punk, un poseur avec des airs de star quand même ...

"Ca va, Pam?"
"Pas mal, Poum ... Et toi?"
"Moi, je vais comme va le vent. Léger, rapide, printanier, inconsistant".
"Ah oui, inconsistant, tu l'as dit ..."

« Regarde la pimbêche à vélo ! », avait dit le garçon jaune sur un ton persifleur. « Elle se la joue, celle-là, ce n’est pas possible. »

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" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."