samedi 8 septembre 2007

l'homme tranquille (1952)

john ford: "i think it's my first love story"

4 commentaires:

Christophe a dit…

ha L'homme tranquille !
quel film merveilleux ! quoiqu'un peu mésetimé aujourd'hui, c'est pour moi un des plus grands chefs d'oeuvre du maître, c'est la vitalité et le style, c'est l'humour et la nostalgie, c'est le cosmos et l'humain, c'est John Wayne, le grand, l'inégalable, le Duke dans son rôle le plus fragile, c'est la plus belle rousse d'Hollywood, c'est une des plus belles histoires qui soient, celle de la reconquête de son statut social et de la femme qui passe par le retour sur soi.

John Ford = le plus grand d'entre tous.

Christophe a dit…

récemment, j'ai d'ailleurs vu sur TCM, un autre film irlandais de Ford, Quand se lève la lune.
il a mauvaise réputation mais je le trouve délicieusement mineur, une façon pour le vieux routard des studios de montrer qu'il pouvait -notamment après avoir bataillé dix ans pour mener à bien L'homme tranquille- tourner ce qu'il lui plaisait où il lui plaisait et comme il lui plaisait. Et de prendre les foutriquets des imminentes nouvelles vagues sur leur propre terrain: celui de l'amateurisme. La truculence, la gouaille, la profonde humanité qui se dégagent de ces chroniques au sujet très mince, en font de vraies pépites. Il n'y a que Ford -et Franck Nugent- pour tourner une déclaration d'amour ainsi: "que diriez vous d'être enterré avec ma famille ?". D'ailleurs, à mon sens le moins bon des trois est celui au sujet le plus grave, variation d'un des Ford les plus lourds: Le mouchard.

skorecki a dit…

ford adorait le mouchard (bien meilleur que ce que vous pensez), il aimait aussi DIEU N'EXISTE PAS, chromo chrétien avec henry fonda (celui-là est bien plus indigeste), et il faut faire avec ça, avec ses goûts à lui (il n'aimait pas beaucoup LA PRISONNIERE DU DESERT)...

Christophe a dit…

ce que vous dites est vrai.
mais ce n'est pas pas parce que son réalisateur aimait Dieu est mort parce qu'il a eu le contrôle à 100% dessus, que je vais me retaper ce pensum intenable plus de cinq minutes de sitôt. La contrainte a du bon au cinéma.
Le mouchard par contre est un bien meilleur film, j'en suis conscient. c'est juste que je le trouve trop: trop psychologisant, trop symboliste, trop expressioniste...
et puis ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu...


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."