vendredi 21 décembre 2007

hey louis,do you remember how much i loved RACHEL, RACHEL? i even thought it was paul newman's BEST film ...

- hey, louis, tu te rappelles combien j'adorais RACHEL, RACHEL, je pensais même que PAUL NEWMAN était le meilleur cinéaste américain, mais le film a beaucoup vieilli, tu sais ...
- et LEOPARD MAN, eric, tu en penses quoi aujourd'hui?

- LEOPARD MAN aussi a vieilli, je trouve.
- et si c'était toi, crétin d'eric, qui avait vieilli, hein? comment peux-tu savoir, avec le peu d'intelligence du cinéma qui te reste, que tu n'avais pas raison LA PREMIERE FOIS? il y a trois ans (ou dix, ou trente ans)?
who told you, your first impression was not the right one?


COUNTRY MUSIC IS THE LAND I LIVE IN, THE LAND I DREAM IN (REX ALLEN/RODEO TWIST)

7 commentaires:

skorecki a dit…

skorecki a dit…
un malheureux bug m'a obligé à reconstituer mon blog (et j'ai perdu toutes vos interventions, que je regrette amèrement d'avoir vu disparâitre).
avec mes excuses ....

2 décembre 2007 01:47
17 13 a dit…
"Louis rêve" - à ce rythme, je l'aurai bientôt vu plus souvent que "La Nuit de l'Iguane". Je sais, c'est beaucoup...
Voici à quoi cela me fait penser (ben vas-y, fais comme chez toi / oui oui, merci) : "Mourir en laissant seulement un poème étrange, un livre inachevé que l'on interrogera. Mourir jeune, en posant une question à laquelle tous les autres voudront répondre, qu'ils se poseront tous, voudront comprendre" (Stanislas Rodanski).

3 décembre 2007 00:08
Hyppogriffe a dit…
Je te le redis, Louis : réduis le nombre de messages sur ta page d'accueil, sinon ça va buguer à nouveau (c'est dans "paramètres" je crois, sur ton tableau de bord) ; et vire quelques vidéos, si tu ne veux pas voir à nouveau les messages de tes fans s'évanouir dans la nature.

3 décembre 2007 00:40
skorecki a dit…
joli poème, mais la réalité est plus bête: je n'arrive tout simplement pas à me "débarasser" de louis, à chaque fois qu'il s'éloigne, il me manque et je me sens obligé de le ramener sur le devant de la scène.
c'est ma plus belle création, je m'étourdis de lui, il me fait ressasser: tant pis -quand vient le temps du ressassement, autant le laisser s'installer.

Anonyme a dit…

Hey Louis, do you remember Ghostbusters? Probablement pas. Mieux vaut oublier ce blockbuster merdique des mid-eighties quand on se retourne sur les films qui ont compté pour soi. Mais c'est ce film-là qui me vient à l'esprit quand je pense à votre belle idée de "c'est-la-première-impression-qui compte-au-cinéma". Parce qu'il me montre clairement, à moi qui ne suis pas, n'ai jamais été cinéphile, en quoi cette idée ne peut rendre compte jusqu'au bout de mon expérience de spectateur ignorant du cinéma.
J'ai revu Ghostbusters récemment en DVD, sans déplaisir extrême, mais avec la nette impression de m'envoyer une part de pizza froide (je me suis assoupi avant la fin). Et alors? Réévaluation négative d'un film que j'avais aimé dans mes vertes années? Non, non, pas du tout. C'est qu'en fait je suis incapable de me souvenir de ce qu'a été vraiment ma première impression du film. Je crois bien avoir été un peu déçu à l'époque; je crois bien avoir apprécié le comique deadpan de Bill Murray; je crois bien avoir tout fait pour ne pas admettre que le film avait déçu mes attentes. Mais rien de certain dans tout ça. Ce dont je me souviens très bien, par contre, c'est à quel point j'avais été intrigué/fasciné par l'affiche du film à l'arrière des bus, combien j'avais été séduit par la chanson-thème débile de Ray Parker Jr, combien la bande-annonce m'avait fait anticiper la vision du film. Ce que je garde en mémoire, c'est un film qui n'a jamais existé, un film fantasmé auquel les images du film réel servent de papier peint.
Les experts en marketing, les publicitaires dont le métier est précisément de vendre ce qui n'existe pas avaient bien fait leur boulot, me direz-vous. Oui, mais ce n'est pas la question. Votre séduisante idée ne peut venir que de quelqu'un qui est revenu de la cinéphilie, qui a beaucoup vu, beaucoup aimé, beaucoup détesté, beaucoup réfléchi aussi. Ce primat accordé à la première impression est celui d'un regard critique qui sait encore identifier ses premières impressions. Pour qui a grandi en gibier ordinaire des campagnes marketing, les choses sont moins claires, moins simples à démêler.
Vous êtes hors-cinéma, Louis, c'est entendu, et c'est d'ailleurs pour ça que vous parlez aux non-cinéphiles; mais vous l'êtes devenu, et votre regard ne se substituera jamais tout à fait à celui du spectateur lambda. Et c'est très bien comme ça.

skorecki a dit…

super plaisir tu me fais, john henry (by the way, do you know, dylan's version of john henry?)car au cinéma, tout est là et nulle pârt ailleurs: dans ton rêve du film.
tout le reste, ils peuvent se torcher avec,les traficoteurs de (l)sd, les metziens chics ou chocs, les cdc dcd, etc.
le hic, c'est comment parler d'un rêve?
oui, comment?
j'y suis un peu parvenu, et j'en suis fier, les autres crétins n'ont même pas essayé ....

Philippe L a dit…

Bonheur, cette extase des premières fois, cette extase que les enfants connaissent naturellement, état dans lequel il n’y a pas de barrières entre soi et l’univers (les films), alors se ressourcer aux eaux vives de notre enfance (hum, hum ! les films qui ont regardé notre enfance..) Renaître, rêver et ressentir les choses (les films ?) une première fois encore, impossible ? Alors rêver ailleurs…

Anonyme a dit…

Dylan's version of john henry? Jamais entendue... Je sais qu'il a enregistré john hardy avec le grateful dead (sans avoir entendu cette version non plus, d'ailleurs), mais j'ignorais qu'il existait une version enregistrée de John Henry : c'est un concert récent ou bien des enregistrements pirates de l'époque où il imitait Woody Guthrie?
John Henry, je connais la version des Williamson Brothers sur The Anthology of American Folk Music (que Dylan connaissait par coeur), et une version incroyable de Big Bill Broonzy. Mais j'avais aussi l'intense "John Henry split my heart" de Jason Molina (avec The Magnolia Electric Co) en tête quand j'ai choisi mon pseudo.

skorecki a dit…

QUI ETAIT JOHN HARDY/JOHN HENRY?

John Hardy was hanged in 1894 in West Virginia. Could John Hardy (gambler and murderer) have been the same man as John Henry (the steel driver)?
JE PENSE QUE OUI.
c'est à lui, john hardy/john henry que je pensais.


PAROLES DE LA CHANSON JOHN HARDY:

John Hardy was a brave little man
He carried a pistol every day
He killed a man in Shallow Town
'Twas a sight to see John Hardy getting away, Lord, Lord
'Twas a sight to see John Hardy getting away

John Hardy was standing at the gambling bar And was not
concerning the game; Up stepped a lady, threw down half a dollar,
Said, "Deal John Hardy in the game," etc.

John Hardy picked up the half a dollar
And threw it against the ground,
Saying, "The very first man that wins my money,
I sure will blow him down."

A big buck nigger he won the money
And picked it up from the ground;
John Hardy he drew out his pistol
And shot that nigger down.

John Hardy got on an old freight train,
The old freight train was too late;
And if the old train had n't a-been behind time,
John Hardy would have made his escape.

John Hardy was a-standing at the station bars,
So dark he could not see;
Up stepped a policeman and took him by the arm,
Says, "Johnny, come and go with me."

The policeman he arrested John
And brought him on to jail;
They no bail allowed for a murderer,
And they locked John Hardy up in jail.

John wrote to his father and mother to come
And get him out on bail;
They no bond allowed for murdering crime;
So they kept John Hardy in jail.

John's father and mother crossed the deep blue sea,
To get him out on bail;
Says, "There 's no bond for a murdering man."
So they kept John Hardy in jail.

John Hardy had a pretty little wife,
She always went dressed in green;
And coming down on the hanging ground,
Says, "Johnny, you were always too mean."

John Hardy had a true little boy,
He was all dressed in black;
As coming down on the hanging ground,
Says, "Papa, I wish that you were back."

John Hardy had a true little girl,
She always dressed in red;
As coming down on the hanging ground,
Says, "Papa, I would rather be dead."

"I've been to the East and I've been to the West
I've been the wide world round;
I've been to the river and I've been baptized,
And now I'm on my hanging ground."



John Hardy was hanged in 1894 in West Virginia. Could John Hardy (gambler
and murderer) have been the same man as John Henry (the steel driver)?

The song was covered by Bob Dylan in the April 1987 tour rehearsals.

If you take a look in your Dylan collection upou will find you have a
version of the song done by Pete Seeger right there on your shelves!

Reach for your All Star Hootenanny (Columbia, CL 2122, CS 8922, 1963) which
you bought for the final Bob Dylan track. Track 3 is John Henry performed
by Pete Seeger!

Easy to forget all the songs by others on albums in your collection but it
can be worth listening more widely than to the Dylan alone, if only for the
foreshadowing qualities of such listening...

skorecki a dit…

heureux de te retrouver, philippe.


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."