samedi 21 mars 2009

la plus belle chose au monde: sinatra en avril 1962, au japon


frank sinatra/all the way (1962)

frank sinatra/all the way (1969)

frank sinatra/my funny valentine (1962)

frank sinatra/my sweet embraceable you (1962)

frank sinatra/the lady is a tramp (1962)


ANOTHER SIDE OF BOB DYLAN (BOB DYLAN ET MOI)

J’ai toujours eu de la chance avec Dylan. On s’est rencontrés au bon moment pour commencer. L’été 1962 exactement. Il sortait son premier disque et quand j’ai vu sa gueule d’ange efféminé sur la pochette, je suis instantanément tombé amoureux de lui comme si c’était un jeune Bogart. En fait, je ne le savais pas encore mais c’était bel et bien -regardez sa bouche, son drôle de rictus, sa difficulté à articuler- le fils illégitime du père Bogart et de la mère Bacall. Rappelez-vous qu’elle n’est pas spécialement goy, la mère Bacall. Le petit Dylan non plus.
Cette première rencontre amoureuse a eu lieu à New York. Ce
que j'y faisais? Ca ne vous intéresse pas, c'est personnel. Quand je suis rentré à Paris, trouver un disque de Dylan tenait de l'expédition dans la forêt vierge. Il fallait se carapater au Lido Musique sur les Champs Elysées, le seul endroit en France où on pouvait commander ses disques en import. Les rares acheteurs disaient encore -je vous jure que c’est vrai- ils disaient bob daï-lan. Je riais en douce dans mon coin. Moi je savais vraiment comment il s’appelait. Zimmerman. Bobby Zimmerman.
Je ne l’ai rencontré pour de vrai, en chair et en os je veux dire, que trois ans plus tard, un après-midi d’été 1965 pour être précis, près des cabines téléphoniques à Newport. Le Festival de Newport, vous vous rappelez? Un peu plus tard dans la journée, le petit juif ébouriffé allait révolutionner le monde avec une guitare électrique et un petit orgue Farfisa. Mais cet après-midi là, il n’avait pas encore chanté, pas encore viré électrique aux yeux du monde. Il s’est dirigé droit vers moi. J’ai cru que mon cœur allait exploser. Oui, oui, c’est à moi qu’il en voulait. « Hey Man, got a dime ? » Il voulait juste dix cents pour téléphoner. Je lui ai tendu une pièce en essayant de ne pas trembler. Trente secondes plus tard il me l'a rendue en marmonnant: «elle n'est pas là, il n'y a personne au bout du fil». Qui? Je ne le saurais jamais.
Je ne vais pas m’étaler sur Newport. Même si la légende, comme toutes les légendes, a beaucoup exagéré (il a été en réalité peu sifflé dans son court set électrique, c’était assourdissant, et assez mauvais en vérité), cette légende est trop connue pour que j’insiste. Faîtes-vous votre version après tout.
L’important est arrivé quelques jours plus tard, en fin d’après-midi, dans un studio new yorkais. Tout l’été, l’Amérique avait balancé au son de son premier vrai single électrique, Like A Rolling Stone. Il lui restait une petite dizaine de chansons à enregistrer en deux ou trois sessions. Le disque allait s’appeler Highway 61 Revisited. Cette première session, j'y étais. Croyez-moi ou non, j’y étais.
Cet été là, je je l'ai passé à sillonner les Etats Unis, entre New York et Hollywood pour les Cahiers du cinéma, Lui, Jazz Magazine, Salut les copains. Tous ces journaux appartenaient alors à Filippacchi. C’est pour SLC que j’avais été invité par Albert Grossman, le manager tout puissant, à suivre une session d’enregistrement du nouveau disque. Elle allait durer toute la nuit. On se séparerait au petit matin, crevés, ravis, éblouis. Voir Dylan enregistrer, c’était non seulement un privilège, ça tenait du miracle.
« Hey man, comment va Françoise Hardy ? Et Sylvie, elle est toujours avec Johnny ? » Entre deux prises, Bob venait vers moi et me posait des questions idiotes comme ça. Parole de Skorecki, il ne parlait de rien d’autre. C’est tout ce qui l’intéressait. Mais pendant les prises, l’intensité (musicale, poétique, créative) était à son maximum. Voir Dylan regarder son copain Ginsberg, sans doute l’homme qu’il admirait le plus à l’époque, en cherchant des yeux une approbation muette à tel ou tel jeu de mots vaguement surréaliste (She smoked my eyelid/And punched my cigarette), ou le voir empoigner un sifflet à la deuxième ou troisième prise de Highway 61 pour donner un coup d’électricité inattendue à son délire biblique (Man said to Abraham/Kill me a son), c’était proprement renversant. Tout allait incroyablement vite. Il était de l’autre côté de la vitre, maigre, concentré, rigolard. Vraiment très maigre. Il fumait sans cesse et sirotait un whisky/coca, mais on voyait bien qu’il avait pris autre chose. Des années plus tard, mon ami Pierre Cottrell qui zonait avec lui dans les cafés de Greenwich Village, m’apprendra qu’il avalait surtout des amphés sous forme liquide. Difficile à trouver mais lui, il trouvait toujours. Il prenait autre chose encore sans doute, lsd, cocaïne, héroïne ... je ne peux pas en jurer mais je n'en serais pas autrement surpris. Toute sa vie, Dylan s'est défoncé plus vite et plus fort que les autres. Lennon ou Jagger n'avaient même pas fumé un joint (et encore moins avalé un acide), avant que le petit Dylan ne les initie. Aujourd'hui encore, les rumeurs les plus folles courent sur ce qu'il avale en tournée, même s'il y a toujours quelqu'un pour dire qu'il est clean. Faites-vous votre idée. Je me suis déjà fait la mienne. Rien qu’en écoutant ses chansons, certains passages, certains couplets, certain grain soudain de la voix, on sait .
L'été 1965 a compté dans ma vie comme aucun été avant ou après: je passais de l'appartement de ma cousine à New York, dans le Bronx, à la villa que je squattais grâce à un ami au 8425 Sunset Boulevard, dans une villa où Errol Flynn faisait ses orgies dix ou vingt ans plus tôt. Cet été là, j'ai fait des entretiens avec Walt Disney et Ray Bradbury, j'ai rencontré John Coltrane, Thelonious Monk, Albert Ayler, Charlie Mingus, Sun Ra, Archie Schepp, j'ai interviewé Howard Hawks, Robert Mitchum, John Wayne sur le tournage aride d'Eldorado, en Arizona. J'ai même vu chanter Sonny and Cher au Ciro’s, en bas de chez moi, pour vous dire. Mais à côté de Dylan, de l'éblouissement-Dylan, tout le reste a en fin de compte peu compté.
A ce point du récit, il faut impérativement ralentir. Ne jamais oublier que la vitesse tue le sens. Et le sens profond que prenait au début des années 60 la chanson d’un inconnu à la voix de canard et au nom étrangement poétique, restera une énigme si on ne s’y arrête pas. Quand j’ai dit que ma première rencontre avec la musique de Dylan remonte à l’été 1962, j’ai menti. Menti pour aller plus vite. Menti pour aller trop vite. On est à New York, je profite du petit appartement dans le Bronx pour découvrir New York. C’était une aventure, New York. Plus de vingt heures d’avion, escale obligatoire à Dublin. Et ça coûtait cher, je ne vous dis pas. On fait quoi, à 19 ans, en 1962, pour sa première virée à New York. On achète des disques de jazz pour commencer, ces saletés de disques de jazz qui m’avaient fait oublier Elvis trois ou quatre ans plus tôt. Pour tout vous dire, j’avais échangé mes vinyles signés Presley contre quelques misérables Ray Charles. Là, je vous vois tiquer au fond de la classe. Même pas ? Si vous ne vous dites pas qu’il exagère, Skorecki, quand il prétend avoir bazardés des 30 cm signés Presley, c’est que vous avez lu tellement vite que vous n’avez rien lu. DES DISQUES SIGNES PRESLEY. Ralentissez. Réfléchissez. Eh oui, le petit Skorecki s’était payé le luxe, banane à l’air et blouson de cuir sur le dos, de courser le King à Paris, et de trouver son hôtel, le Prince de Galles, lors de sa seule permission pendant son service militaire en Allemagne. De ces éditions originales signées Presley, il ne me reste rien. Je n’ai plus que les quelques photos vintage (dédicacées elle aussi) où on voit Elvis signer les 30 cm en regardant droit dans l’objectif. On voit bien sur la photo que le mauvais garçon, le rebelle ultime, c’était moi. Devenu con comme un balai à 17 ans, j’ai bazardé ces précieux vinyles autographiés par mon idole de jeunesse contre des merdes sans nom signées de l’aveugle d’Atlanta. Rien que d’y penser, j’ai honte.
Tout ça pour dire que c’est un crétin de 19 ans, un couillon qui n’aime que le jazz, qui tombe nez à nez avec un angelot à casquette de velours corduroy sur la pochette de son premier 30 cm Columbia, sobrement intitulé « Bob Dylan » à la vitrine d’un magasin de disques new yorkais. Un angelot à l’allure timide et farouche à la fois, qui se trouvait être -je vous jure que c’est vrai- le sosie de mon meilleur ami avec lequel je venais de me fâcher pour la vie. Qu’est-ce qu’il a fait, le Skorecki ? Il a pris l’épaisse couverture cartonnée et l’a apportée précautionneusement au vendeur pour l’écouter. Oui, oui, il y avait des cabines pour écouter les disques. Je vous jure que c’est vrai.
Alors, j’ai écouté. Longuement. Lentement. Amoureusement. Et alors ? Et alors ? Vous voulez la vérité ? La stricte vérité?J’ai détesté ça. Trop aigre, trop aigü, trop Donald Duck pour un amateur de Monk et de Coltrane. La vérité, c’est qu’il m’a fallu un an pour réussir doucement, timidement, à me faire à ces sons si neufs, si agressifs, si étranges, à les apprivoiser. La chanson qui m’a conduit à Dylan, ce n’est pas l’hymne bêlant du 45 tours que Columbia avait sorti en même temps que l’album (Blowin’ in the wind) mais la face B du disque, cette discordante chanson d’amour qui reste encore l’une des plus étranges que Dylan ait jamais écrites, Don’t Think Twice, it’s allright .
Si je vous raconte tout ça, ce n’est pas pour étaler mes états d’âme de teenager égaré dans le Bronx, c’est pour vous faire comprendre, EN Y METTANT LES POINTS SUR LES « i », que les musiques un peu neuves, un peu nouvelles, se méritent toujours. On ne les assimile pas comme ça, d’un coup d’oreille, les Dylan, les Ayler, les Sam Cooke, il faut les apprivoiser, les mériter. Ne pas oublier que les seules musiques qui marchent aujourd’hui sont des copies prémâchées de ce qui a marché dans le passé. N’importe quel gamin reconnait instantanément ce qu’il est en train d’écouter pour l’avoir déjà écouté une première fois sous un autre nom. Difficile, du coup, pour le gamin d’aujourd’hui de comprendre l’ahurissement-Dylan, les poils qui se hérissent devant cette voix d’enrhumé de la vie, de mutant total. Dis-toi bien, petit, qu’il a fallu s’apprivoiser les oreilles devant l’inconnu … un inconnu auquel même ses meilleurs amis déconseillaient de chanter, tellement il leur semblait évident qu’il n’était pas fait pour ça. « Ecoute Bob, tu n’as pas une voix de chanteur, tu n’as pas de technique, fais des demos pour Judy Collins ou Peter Paul and Mary. S’il te plaît, Bob …. »
C’est parce qu’il n’a pas écouté ses amis, parce qu’il n’en a fait qu’à sa tête, que Dylan est devenu Dylan. Quelqu’un qui a d’abord révolutionné, on l’oublie un peu vite, le format de la chanson: elle sera désormais plus longue, volontiers personnelle, poétique, voire carrément incohérente, et plusieurs générations de nouveaux auteurs-compositeurs, grâce au vagabond croassant du Minnesotta, auront désormais toute licence pour chanter comme une casserole, tout en ayant du succès. Carrément impensable dix ans plus tôt, où seuls des formats courts, des paroles raisonnables, et surtout des voix de pro (Sinatra, Peggy Lee, Merle Haggard …) avaient droit de cité. Sans Dylan, il n’y aurait jamais eu de Leonard Cohen, de Gérard Manset, de Gainsbourg, de Syd Barrett ….
Si vous croyez qu’à ce point de mes confessions, je vais entreprendre de vous raconter en détail la saga de mes amours pour l’œuvre chanté de Dylan, vous vous mettez le doigt dans l’œil. La totalité de ce Rolling Stone n’y suffirait pas. Et puis ce serait chiant comme la pluie. Ne comptez pas sur moi, par exemple, pour vous raconter l’histoire de ce 45 tours, Can You Please Crawl Out Your Window acheté un après midi d’août 1965 à West Hollywood (j’achetais les Dylan le jour même de leur parution, j’étais devenu un Dylan addict), et retiré dès le lendemain des magasins de disques. Il vaudrait aujourd’hui une petite fortune si je l’avais encore …. si on ne me l’avait pas piqué …
Je vais vous raconter quoi, alors ? Deux ou trois mots encore sur les sessions de Highway 61 Revisited, sur un concert foiré au Hollywood Bowl de Los Angeles …. peut-être que je vous dirais les raisons de mon grand entretien manqué avec Dylan, et ce sera fini.
Vous ai je dit, pour commencer, que ce serait une erreur, un contresens, de faire de Dylan un poète, un Rimbaud américain ? Rappelez-vous que ce n’est même pas un vrai juif (aucune éducation religieuse, une pratique express, largement exagérée, des versets de la bible) et surtout pas un intellectuel. C’est un plouc de Hibbing, un trou perdu des montagnes du Minnesotta, qui à quinze ans ne connaît de la musique que Little Richard, qu’il s’amuse maladroitement à singer avec son groupe de rock. Dylan se fera une culture express (Brecht, Kurt Weil, Chaplin, Woody Guthrie, Rimbaud, TS Elliott, Van Gogh ….) grâce à une personne, une seule, l’amour des ses premières années de chanteur, la jolie Suze Rotolo, qui le raconte maladroitement mais sincèrement dans son premier livre autobiographique, A Freewheelin’ Time/A Memoir of Greenwich Village in the Sixties (Broadway Books). Ce jeune homme maladivement timide, plus proche des bêleurs country du Texas que du folk naissant, continuera son éducation littéraire, artistique, musicale, avec Joan Baez, sa seur, Mimi, et surtout l’homme qu’il a le plus admiré, et qui fût longtemps son double idéal, son role model, un certain Dick Farina (sur cet épisode formateur de sa vie, lire Positively 4th Street/The Lives and Times of Joan Baez, Bob Dylan, Mimi Farina and Dick Farina, de David Hajdu (Bloomsbury).
Et l’enregistrement de Highway 61 Revisited ? Tu avais promis, Skorecki … Juste une anecdote sur Desolation Row pour la route. Je m’en souvient comme d’un éblouissement doublé d’un ratage intégral. Dylan enregistre sans répétition (comme il le fait toujours) une première prise approximative de cette chanson. Version lourde, batterie trop présente, une sorte de heavy folk rock. Seules les paroles hypnotiques de Sad Eyed Lady of the Lowlands me fascinent d’emblée.
Dès que la prise est finie, Dylan se précipite vers les ingénieurs du son pour avoir leur avis. « Raté, Bob, il y a un truc qui n’allait pas à la quatrième minute ». Bob devient tout pâle. « Vous ne voyez pas que c’est une chanson difficile, bande de bâtards … Vous ne pouviez pas m’arrêter … Vous m’avez laissé continuer pourquoi ? Pour rien ? » Il se tourne vers son copain de défonce, son SEUL copain,Bob Neuwirth : «Et toi, tu n’as rien dit? » Silence radio. Dans le studio, on entendrait une une mouche voler.
Comme souvent, Dylan s’est jeté tête la première dans la plus longue chanson à laquelle il se soit jamais risqué, avec quelques mots griffonnés sur un bout de papier froissé … et surtout sans le moindre répétition préalable. Quelques jours plus tard, lors d’une autre session (je n’y étais pas), il graverait la version définitive de Sad Eyed Lady of the Lowlands, avec juste une guitare acoustique, style flamenco californien. Ce serait évidemment la bonne.
Sur les sessions de l’été 65, je ne vous en dirais pas plus. Comprenez-moi, il faut que j’en garde un peu pour mes mémoires. Mieux vaut que je m’attarde, ça vous servira pour briller en société, sur le dégoût que Dylan a éprouvé très tôt pour ses propres chansons, et sur le sort pitoyable qu’il leur a toujours fait subir. J’en veux pour preuve le concert au Hollywood Bowl, à Los Angeles, quelques jours à peine après les sessions de New York, où il a systématiquement démoli, bousillé ses chansons, les rendant méconnaissables sous de nouveaux arrangements mollassons. Pour le jeune Dylan, qui a toujours souffert du trop d’amour de ses fans, mieux vaut les décevoir et déguiser une chanson sous de nouveaux habits, que de la ressasser encore et encore. C’est pourquoi depuis 1965 Dylan a toujours été mauvais en concert.
J’en ai été témoin une dernière fois (je me suis promis depuis, je l’aime trop pour ça, de ne plus aller l’entendre chanter) à Hambourg en 2003. J’avais fait des pieds et des mains pour assister à ces deux concerts, deux jours de suite, dans une petite salle de 1700 places. Tout était réservé depuis plusieurs mois, il ne restait plus une seule place. Ne me demandez pas comment j’ai fait, mais j’ai réussi à y aller. Le premier soir, c’était atroce. Pas de mélodie. Une vague psalmodie en guise de musique, des paroles incompréhensibles. Il a bien fallu trois minutes avant qu’on ne reconnaisse Ballad of a Thin Man ou Don’t Think Twice It’s Allright, et que quelques fans ne se mettent à applaudir. J’étais à 1m 50 de Dylan, c’était atroce. Le lendemain, j’étais encore plus près. Entre lui et moi, c’était l’épreuve de vérité. Il ne pouvait pas tricher. Le deuxième concert était à peine plus supportable, juste un peu moins bâclé. Je vous expliquerais un jour pourquoi, à part 1966 et 2000 (les deux sommets étant Melbourne 1966 et Cardiff 2000), Dylan n’a jamais donné un seul bon concert de sa vie. Croyez-moi si vous voulez. Je m’en fous.
(à paraître dans le spécial DYLAN de ROLLING STONE)
la photo du EP de dylan (tout en haut à gauche du blog) est signée de mon ami BERNARD GIDEL qui m'accompagnait cet été là .... un grand ami; un grand photographe .....

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Trés intéressant tout ça!
Avez vous revu Dylan aprés ça(hors concert je veux dire)?
Et quel a été votre sentiment quand vous l'avez vu "passer à l'électrique" la premiére fois?
En tout cas merçi de nous avoir fais part de vos souvenir, vous êtes un sacré veinard!

skorecki a dit…

ce texte est "à suivre", il faudra attendre pour connaître les réponses à vos questions .....

philippe comoy a dit…

Bonjour
toujours super de lire vos analyses pointues,en particulier sur Dylan( l'influence des cantors par exemple).
Que pensez-vous d'abner jay, le
one man band black autoproduit des années 60,qui reprenait les compos de stephen foster?
bien à vous.
philippe comoy
PS:je recherche toujours le live de charlie rich dont vous avez parlé il y a longtemps

philippe comoy a dit…

Re,
savez vous si le concert de Dylan en 66 à l'Olympia a été enregistré comme on l'a dit pour un musicorama d'Europe 1 et si la bande existe encore.
C'est un des live de cette tournée qui n'est encore pas apparu à ma connaissance(cf jewels and binoculars ou live 66)
bien à vous
philippe comoy

skorecki a dit…

je ne connais pas tout sur dylan, mais à cette adresse (Phil)
www.rsconcerts.com
www.dylansconcerts.com
vous pouvez acheter tout ...

pierrino 27 a dit…

Merci Louis de nous faire partager ça ! Passionnant ! On attend la suite avec impatience.

Anonyme a dit…

Parce qu'il va y avoir un RollingStone spécial Dylan?
Il sort quand?J'ai hate de lire ca.

skorecki a dit…

il accompagne la sortie du disque, ce nouveau dylan dont je vous ai déjà dit deux ou trois choses que je sais, et il doit sortir dans un mois, un mois 1/2 ... patience ...

TKOY a dit…

Mr Skorecki, vous avez peut être raison sur le dégoût que Bobd Dylan éprouve pour ses chansons mais ne pensez vous pas que Dylan fait des concerts comme d'autres font de la peinture ? Il repeindrait, en direct, devant son public, ses chansons, que ça nous plaise ou non.
Au moins se met-il en danger lors de ses concertes, ce qu’il le rend encore plus grand à mes yeux.

Anonyme a dit…

ah, superbe ! Merci pour avoir mis l'intégralité de votre texte ici même, c'est un plaisir que de vous lire.

Fred@Dreamtime a dit…

Mr. Skorecki,

I've been trying to track the author of the photo of Bob Dylan, which appears to be Mr. Gidel. I'm very interested in contacting him. I can be reached at

dreamtimepodcast@gmail.com

I'd also love to hear more about how the photo came to be taken.


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."