jeudi 24 septembre 2009

ethel waters: sex, rape and other things ...

sa mère a douze ans quand elle accouche d'ethel, le père, blanc, est l'homme qui l'a violée... mieux que bessie smith, ethel waters annonce billie holiday (et lee wiley)

ethel waters/bread and gravy (1939)/films d'occasion prod
heavily sexual double entendre bluesy ballad (written by the one and only hoagy carmichael)

ethel waters/supper time (1933)
sur une musique et des paroles pré-strange fruit d'irving berlin (mon homme a été lynché, faut mettre le dîner...), ethel waters devient en 1933 la première superstar noire ...

7 commentaires:

PascalD a dit…

Plus je l'écoute, plus je l'aime ...
Merci pour toutes les découvertes Au Fil du temps ...

skorecki a dit…

un grand merci de votre merci ... je ne comprenais pas pourquoi personne ne réagissait à cette chanson sublime, rare, peu connue ....

Florent Bossard a dit…

peut-être parcequ'il nous manque les mots ?

skorecki a dit…

les mots: "du pain et de la sauce ... beaucoup de sauce ... tout le temps ... tout le temps", et cette voix rauque d'avant-guerre, d'avant ma naissance, pour dire que faire l'amour, et saucer et saucer, et entrer et sortir tout mouillé, ça lui va comme un gant à ethel ... sur la musique, oui, les mots viennent difficilement, mais là, entre nous, ça va, ça vient facilement, non?

Anna a dit…

C'est vraiment très beau. Le timbre me rapelle celui de Billie Holiday, sans la mélancolie que j'entends toujours chez Holiday (ce n'est probablement pas le cas de tout le monde). Le ton de Waters est beaucoup plus serein, naturellement souriant et coquin. C'est comme un feu doux qui vous réchauffe.

skorecki a dit…

seule vraie héritière de ce style là: lee wiley, princesse de sang indien, la billie holiday blanche, une grande dame oubliée

Anonyme a dit…

Man is the only animal that blushes. Or needs to.


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."