dimanche 5 décembre 2010

mes années rebelles (2)/richard

... richard , c’est une autre histoire .... je la raconterais peut-être un jour cette histoire, celle du premier blouson noir de la france gaulliste, mon meilleur ami (avec son éternel rival, michel klein) depuis qu’on avait cinq ans … il était resté gamin dans sa tête, frimait avec une bande de tarés nettement plus petits, vivait des rapports contrariés et compliqués avec sa mère, une salope de première, capable de le laisser dormir toute la nuit sur le paillasson, quand il avait treize ou quatorze ans ... une mère qui par pure bêtise et inconscience l’enfonça à son procès en prétendant, l’idiote, qu’elle avait tout fait pour lui, et ne comprenait pas comment il avait pu tuer un brave homme, un juif, par une après midi ensoleillée sur les grands boulevards … je comprenais, moi, mais personne ne m’a posé la moindre question …richard voulait juste draguer son épouse grassouillette, aux charmes provocateurs, et le mari sépharade aux épaules de catcheur était allé s’empaler, le con, sur l’opinel frimeur de richard … maître floriot, l’un des ténors de l’époque, représentait la veuve juive … richard prit 15 ans, fit la une des journaux .... comme je le disais, j’en parlerais peut-être un jour ...
gaby/alain bashung("remets moi johnny kid ...")
quand je ne zonais pas, opinel en poche, avec richard, jimmy, et une dizaine de blousons noirs de la BRJL, j’étais occupé à mal travailler au lycée en face de chez moi, boulevard de ménilmontant, ou à continuer comme un taré obsessionnel ma collection de buvards …. et surtout à poursuivre en amateur ma très personnelle chasse aux autographes …. …

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est 8h48, mes yeux encore bien fatigués, et je te lit.Merci Louis.j'ai trouvé ma nouvelle série!!!

Casper a dit…

Demain c'est vendredi, et je voudrais bien qu'on m'aime... Merci Louis, pour cette version de Gaby que je ne connaissais pas. Je vous quitte, mais pas complètement, j'ai des choses à lire, à écouter, ici même.


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."