must have been around this time i went to small clubs to hear groups i loved, the soft machine (jimi hendrix, completely stoned and spaced, played approximative bass with them once), my favourite group at the time, the move ... .... and of course syd barrett's pink floyd, complete with light show, that i saw more than once, totally in love with syd's songs, syd's ways, syd's voice ... and his ever so strange resemblance with young robert taylor in george cukor's camille, in front of greta garbo ...
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... ... i was not the only french long haired weirdo to live there ... approximate dandy patrick deval was there with his girl friend, eve ridoux (i don't think his other girl, jackie raynal, was there) .... if my memory serves me well, neo-hindu freak christian ledoux also used to come and go .... music, incense, drugs ... i didn't take any at the time, which may explain the slight distance i had to others who did, and the faint memories i have of this distant past ... ah, yes, i almost forgot: laura must have been there too (i had used her in my first film, les pieds dans les nuages, in 1966), she may even have been the one who dragged me there initially, medalla being a marcel duchamp freak, and knowing laura was quite close to duchamp herself .... there was an elegant gay hippie she adored, with lawrence of arabia looks, called jeffrey ... i think he's dead now ...
... ... i was not the only french long haired weirdo to live there ... approximate dandy patrick deval was there with his girl friend, eve ridoux (i don't think his other girl, jackie raynal, was there) .... if my memory serves me well, neo-hindu freak christian ledoux also used to come and go .... music, incense, drugs ... i didn't take any at the time, which may explain the slight distance i had to others who did, and the faint memories i have of this distant past ... ah, yes, i almost forgot: laura must have been there too (i had used her in my first film, les pieds dans les nuages, in 1966), she may even have been the one who dragged me there initially, medalla being a marcel duchamp freak, and knowing laura was quite close to duchamp herself .... there was an elegant gay hippie she adored, with lawrence of arabia looks, called jeffrey ... i think he's dead now ...
14 commentaires:
Excellent! Il faudra que je mette la main sur leur album de 1968.
Au début de la vidéo de The Fall, j'ai cru à une erreur, car ils se lancent dans leur morceau "Pacifying Joint"...pour enchainer sur la reprise de "I can hear the grass grow". Merci de cette bande-son parfaite pour vous accompagner "down memory lane".
venant de vous, ça me fait plaisir ...
Étrange de voir surgir le 99 Balls Pond Road d'entre les siècles. En septembre 1967, Patrick Deval y séjournait déjà, Eve également me semble-t-il. Le tarif était d'1 livre par semaine, à charge de trouver la place pour dormir, plus souvent sur une marche que dans les baignoires. Et David Medalla planant au dernier étage. Lovely days.
j'étais peut-être là aussi en 1967, les dates se mélangent dans ma tête ...
ne pas se fier à la mémoire de patrick deval, un ami que j'ai appris à détester .... je viens de lire, en cherchant sur google des repères et des dates pour l'exploding galaxy (pour conforter ma mémoire défaillante) une interview où il s'attribue la paternité (avec serge daney, autre usurpateur notoire) de visages du cinéma la revue que je bricolais chez moi, avec ma soeur (!!!) comme secrétaire de rédaction ...
christian ledoux et lui, prétentieux escrocs au dandysme vieillissant, me font regretter de les avoir un jour aimés ....
Il ne faut jamais "regretter" d'avoir aimé quelqu'un, aussi nul (mais pas non avenu) qu'il ait été.
Et s'il est/fut nul, il faut être fier de pouvoir utiliser le passé, le temps de la conjugaison fait justement pour éviter le regret.
Un jour de 2009, vous m'aviez écrit ceci :
"oui nous avions raison ... raison d'aimer self portrait .. raison d'aimer cette version grasse et sublime de let it be me ... nous avions raison .. nous avons toujours raison; c'est ça la musique ... un rapport secret, subjectif avec quelque chose de secret, de personnel".
Je vous réponds en 2011 : nous avons toujours raison ; c'est ça l'amour.
AVL
PS. Je vous avais écrit avec la signature : al.daguerre
Je ne me souviens plus du tout du reste, et j'ai changé de Mac. J'essaye donc et sinon je me réinscris.
http://www.youtube.com/watch?v=uOokCdkIejk
Syd et Bob...
ne jamais regretter d'avoir aimé un film, oui ...
ne jamais regretter d'avoir adoré une musique, évidemment ...
avec un ami, le fait qu'on se soit trompé sur lui, et assez trompé pour l'avoir considéré longtemps comme un ami (alors que c'était un sale type), c'est autre chose, non?
@ PascalD .... it's bob dylan's blues that should have been there in the first place ... merci de me l'avoir rappellé à moi-même, même si j'adore the move/the fall ... .... my strongest love'll always be for barrett ...
(and sorry john henry ...)
syd barrett's bob dylan's blues is supposed to have been written in 1963, the year i bought my first dylan lp in new york ... and recorded in 1970
"ne jamais regretter, musique, film, ami ...
le fait qu'on se soit trompé sur lui, et assez trompé pour l'avoir considéré longtemps comme un ami (alors que c'était un sale type), c'est autre chose, non?"
Ouh lala, Skorecki, c'est autre chose, en effet.
Et il faut d'autant moins "regretter", d'avoir aimé quelqu'un, de s'être trompé (ou pas, allez savoir à l'époque), d'avoir créé des illusions comme des œuvres d'art de sa vie...
Les humains changent plus et plus vite que les musiques ou les films, vous y compris, Louis Skorecki. Heureusement.
Les musiques et les films changent aussi, puisque nous changeons et les" recevons" autrement selon nos époques.
Le travail de relecture / réécriture de sa vie, c'est que de l'enrichissement, même quand ça décape, c'est pour un mieux.
Quand il y a encore des sales types dans l'imaginaire de son passé, c'est que le ménage a été mal fait.
Ce qui ne veut évidemment pas dire que nous ne soyons pas, souvent, cernés par les pervers, les salauds, les pourris... et les plus forts.
Mais il en faut toujours, des "méchants", pour faire des bons films.
Et nous avons raison, parce que nous faisons des bons films, nous.
Non ?
AVL
Nevermind, Syd's just fine.
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