mardi 13 janvier 2009
une lettre de daniel licht, ex journaliste à libération, sur l'état REEL de cet ex journal ... à méditer
cher cinémaniaque, merci pour l'attention prêtée...san antonio à peine, post celinien, pas le talent, le pitch? libé est la pire des entreprises que j'ai connues, une secte qui se fait passer pour une famille, un pseudo kibboutz où les privilèges sont versaillais, pas d'âme, pas d'humanité, ignoble machine à broyer, gestion de type république bananière, mafia parisienne en veine de sicilianisation, rien à attendre, décrédibilise toute démarche individuelle, à mettre en bière d'urgence pour régaler les vermines, une anomalie historique pour houdini qui ferait disparaître cet oiseau de proie qui joue les colombes...la morale gît dans l'extrait de ton film, lors de l'interpellation de semo par ta répartie "et toi tu n'as même pas de l------":Tout est dit:un journal qui n'a pas de lecteurs (pour l'anecdote filipis s'est retrouvé au gnouf pour avoir rangé les convocs direct à la poubelle----comme cela s'est toujours fait----on préfère se torcher avec les dr de rép; et payer des amendes exorbitantes , mais pour le personnel, zob!) suite à des décennies de présomptueux mépris ne mérite pas d'exister-------- et alors? l'artillerie du code du droit du travail, le feu d'artifice corse, ou le coup de boule (au propre et au figuré, car, et c'est un aronien kissingerophile qui te le confie, il y a des limites à l'art du compromis: sinon, ce n'est plus du judéo, c'est de la carpette-----)aux gnomes qui le méritent------bref, mieux vaut être un prince pendant une heure qu'un schmock toute sa vie------tu es plus sensible à l'injustice et l'hypocrisie, je le suis davantage à la bêtise, c'est égal, à nous deux nous réalisons une belle paire d'hérétiques----"il est des gens qui parviennent très vite à vivre, avec tout ce que cela suppose:je leur trouve une certaine vulgarité"("progrès en amour assez lents" de jean paulhan)-------zay gizind, bien à toi, je t'embrasse et pense à toi affectueusement, dl-
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2 commentaires:
Cher Louis Skorecki,
Je viens de regarder l'extrait de votre film, la conférence de rédaction est ahurissante. On sent la lâcheté des autres salariés qui n'osent moufter de peur de se faire virer. Il y a les debouts et les assis, simulacre d'une soi-disant démocratie de parole...Où et quand pourra-t-on voir la suite. Merci de cette bouffée d'oxygène. Un ex-lecteur de Libération.
PS : Daniel Licht, il me semble vous connaître, vous n'habitiez pas à Lyon?
dîtes-vous bien que c'était il y a ... deux ans et demi déjà, c'est dix fois pire, la trouille, la lâcheté", je n'ai même plus le droit ... d 'entrer à libé faire la bise à florence ...
oui, daniel est de lyon, je lui communiquerais votre mot ...
le film, on le verra .. quand on le verra
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